mercredi 30 mars 2011

La José Cambrai 2011

Année de Paris-Brest-Paris, année de prestige pour cette randonnée qui devient une pierre nécessaire à la construction de notre saison. Un bon nombre de locaux, mais aussi, des participants de Flandre, du Hainaut, de Bruxelles, de Liège, des étrangers de Mullendorf et du Grand Duché, certains logeant la veille sur place pour être sûrs de partir (hein Francis) sont venus se frotter au parcours tracé par notre illustre doyen. L’histoire retiendra que c’était le cinquième départ de Villance, il y en eut 3 ou 4 auparavant, plus confidentiels qui démarraient de Neufchâteau. Pendant que les professionnels roulent le long de la mer méditerranée, nous nous contentons de faire le tour de la province sous un climat moins propice. José peut être fier, lui, accompagné d’une vingtaine de cyclos et de deux cyclotes, il prit la tête de cette randonnée de 64 vélos dont un tandem mixant VSS et TDL (notez que c’est le maillot jaune qui mène).
Il démarra à 7.00 du terrain de foot avec l’avant-garde de la bande. Quelques individuels prirent la route plic ploc et le corps de troupe guidé par le coach entama l’aventure vers 8.00,
poursuivi par Willy et l’arrière garde des « en retard ». Pas une goutte de pluie n’est venue contrarier la marche des trois grands groupes et le soleil les salua dans les « et 7km » de la ballade, car pour grimper ces 2300 mètres, il a bien fallu trouver 200 et 7 km en place des deux cents prévus. Une pose à Etalle, pour régler le vélo de Willy, une à Orval pour étancher la soif de notre ami Patrick,
Et une à Sugny, pour rendre Damien à l’avant-garde. Comme habituellement, la montée de Corbion et de Haut-Fays laissera des souvenirs variés aux différentes cuisses…. Je me bornerai ici à remercier et féliciter, entre autre, la famille Cambrai, grand-père, père et fils pour leur participation familiale, Les deux vaillantes cyclotes,
les anges gardiens de la route d’avoir ramené les cyclos crevés dans le peloton, les coursiers de ne pas avoir trop vite forcé la dose, le photographe, les cuistots, les barmen, ceux qui nettoyèrent le lendemain matin et enfin, de tout cœur et par-dessus tout, Francis sans qui rien n’eut pu se faire.