Arrivée le samedi en soirée à l’hôtel des coureurs (le désormais célébrissime Campanille), l’équipe soignait sa diététique au buffet de l’Ibis voisin. Au menu : du rouget en dose homéopathique qui laissa un léger goût de trop peu à Damien. On surprit d’ailleurs le colosse dans la file du Quick jouxtant l’hôtel quelques instants plus tard. « Pour un café » tenta-t-il en vain de se défendre…
Une bonne nuit de sommeil plus tard (passée en tête à tête avec un équipier dans un lit plus étroit que la couche conjugale, cela renforce l’esprit d’équipe), il était temps de mettre le cap sur le départ. Arrivés sur place et sans doute émus par la beauté de la rosée colorant la verdoyante nature environnante, Jean-Pol et Boris mirent le cap vers un bosquet armé d’un rouleau de papier. Assurément pour essuyer… les larmes que la beauté de Villeroy fit naître chez ces grands sensibles. A moins que ce ne soit pour une piqure aux cervicales...
Si Charles avait opté pour la course des juniors et ses 105km, le reste de la délégation était sur la ligne pour la course des hommes : le 175km. Un peu plus de 200 partants sur le grand parcours et un tracé revu et corrigé par rapport à l’édition 2008 (départ totalement différent).
Boris prend rapidement place dans le peloton de tête (avec lequel il restera pendant 120 bornes) à la force d’un 52*11 qu’il se refuse d’enlever alors que six membres du Team font la loi dans le second peloton (Emile, Augustin, Patrick, Jean-Pol, Quentin et maître René, le Boss). Présent en force, le Team de Lux joue à fond la course d’équipe quand Patrick décide d’allumer la première mèche à une trentaine de kilomètres du but. Maître René, un petit moustachu au guidon illégal et un grimpeur sec aux jambes poilues couvrent sa fuite en parfaits équipiers, ralentissant imperceptiblement la chasse du peloton. Le vent de face qui anime les nombreuses éoliennes des plateaux mosans aura finalement raison de la tentative de Patrick. Ces 3 mêmes essaieront encore de se la jouer à la Mapei version Roubaix 1996 en essayant de sortir de leur groupe dans les derniers kilomètres, mais en vain. La force collective du team était ensuite mise à l’épreuve lors d’une 3e mi-temps remportée haut la main (les photos parlent d’elles-même). Soucieux de soigner notre image à l’étranger le Team démonta avec entrain les tonnelles de l’aire d’arrivée. Pour l’année prochaine, l’organisation se propose de nous confier la logistique du démontage de ses installations.Plus que nous, faut bien y aller... !
Les classements http://www.lameusienne.com/Classements/2009/Chrono%20GP%20SCRATCH.pdf http://www.lameusienne.com/Classements/2009/Chrono%20PP%20SCRATCH.pdf Quentin Finné
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