


Mardi 16 juin : ST MARTIN VESUBIE - GREOLIERES : 147 km
Dénivelé : 3057 m
Déjà sept jours que j’ai entamé mon tour de France et c’est ma
septième étape sur huit. J’ai été surpris par la difficulté du parcours
durant les 20 premiers km mais les paysages extraordinaires de
l’arrière pays niçois valais bien ces efforts. Malheureusement,
une circulation infernale rendait les routes dangereuses. Le mercure
dépassait allégrement les 30 degrés, alors, par sécurité et pour
économiser mes forces, j’ai décidé de raccourcir mes étapes.
Demain, au programme, la traversée des gorges du Verdon.
Mercredi 17 juin : GREOLIERES - LAMANON (Salon de Provence) : 224 km
Dénivelé : 2296 m
De nouveau un parcours vallonné ce jour car j’ai, comme prévu,
traversé le gorges du Verdon passant ainsi des Alpes de Haute
Provence aux montagnes du Lubéron.
Aujourd’hui la chaleur était étouffante et j’ai beaucoup souffert
l’après-midi.
Jeudi 18 juin : LAMANON - CAP D’AGDE : 204 km
Dénivelé : 401 m
Etape de plaine de transition, des Alpilles vers la grande bleue en
passant par la Camargue.
Le passage obligé de 4 -5 grandes villes s’est révélé difficile en
raison de nombreux travaux et d’une circulation infernale. C’est
d’ailleurs à cause de ces travaux que je me suis trompé et que j’ai
fais 30 km pour rien.
Vendredi 19 juin : CAP D’AGDE - ILLE-SUR-PET : 164 km
Dénivelé : 1787 m
Aujourd’hui, j’ai décidé de rentrer dans les terres pour éviter les
villes et leur circulation de dingue. Je suis passé par les vignobles
Aude, les côtes de Corbières et le pays Cathare.
Ce soir, je suis contrarié car j’ai égaré mon carnet de route et perd
ainsi l’espoir de voir mon tour de France homologué. Enfin, tant pis,
je vais remplacer ce carnet par une feuille volante pour les contrôles
On ne sait jamais !
Ah, j’ai failli oublié, pour couronner le tout, j’ai été pris dans un orage
et copieusement arrosé. Ce n’était vraiment pas mon jour !
Samedi 20 juin : ILLE-SUR-PET - TARASCON - SUR - ARRIEGES : 150 km Dénivelé : 2912 M Au programme de l’étape de ce jour, trois cols dont le redoutable col de Pailhières. Les dix derniers km de ce dernier présente une déclivité de 8,5 % de moyenne. J’ai dû en plus me battre contre une forte tramontane. Ce soir, j’ai élu domicile dans un petit hôtel recommandé aux cyclo. J’y ai eu droit à la meilleure table où j’ai mangé un menu du terroir de derrière les fagots et où mon vélo est logé dans la salle des petits déjeuners au lieu de la remise. Cela m’a fait oublié mes déboires de hier et je suis impatient de me lancer à l’assaut de la 1ère de mes 2 étapes comprenant les grands cols pyrénéens.