Par Pierre-Henry
Arrivée à Hamoir vers 7h45 et une pluie froide se met à tomber. L'échauffement a finalement lieu dans la voiture (température 22° ventilation 2)
L'averse n'est que de courte durée et je me dirige vers la ligne de départ.
Francis et Olivier partent avec les aigles de la route ; Thierry, Mathieu Louis et moi-meme avec le bétail.
En ce qui me concerne, départ rythmé mais prudent, en effet je ne sais pas trop comment vont aller les jambes après une semaine au ventoux.
Elles sont un peu lourdes pendant les 20 premiers km de plat qui sont menés à vive allure (pour moi) et je suis content de voir arriver Chambralles. Ah quel plaisir ce compact moulinex.
Je rejoins Francis qui a perdu un bidon. Ca commence mal. Thierry est juste derrière.
Pendant ce temps, Olivier et Mathieu, partis comme des flèches, sont avec les leaders.
Les descentes sont rendues dangereuses par l'humidité. J'évite 2 chutes, un gars est étendu sur le bitume.
Les cotes s'enchainent. Je monte le Stockeu très calmement et salue le cannibale au passage.
Vers le km 100 une pluie glaciale refait son apparition. Les muscles se raidissent et les crampes commencent à pointer le bout du nez.
Un solide casse dalle accompagné d'un remoulinage express dans Werbomont s'imposent. Quelques coups de poing sur le quadriceps m'aident à virer ces vilaines crampes.
Pendant ce temps Olivier, abandonné par ses jambes, jette l'éponge et rentre sur Hamoir. Il gagne un ticket retour à la case bétail pour l'an prochain.
Super ravito à Ferrière et distribution de fioles de potion magique 3action.
L'enchainement trou de Ferrière - Roche à Frene - vieux fourneau fait des dégats. Un pauvre gars va y décéder suite à un arret cardiaque. Paix à son ame.
Je reste bien calé dans un peloton et donne tout ce qui me reste dans les dernières cotes. Arrivée à Hamoir après 5h47 d'efforts. Objectif perso des 6h accompli.
Thierry et Francis terminent respectivement leur préparation à la transalp en 6h07 et 6h12. Bravo.
Super perf de Mathieu Louis en 5h09.
A noter l'excellent temps d'un autre Borquin, Eddy Antoine en 5h41.
Bonne route aux transalpeurs et à samedi pour les transardenneurs.
Samedi 13 juin : LE PETIT BORNAND – VALLOIRE 175 km
Dénivelé : 3106 M
Difficile étape de haute montagne avec les cols
De la Madeleine, du télégraphe, du galibier et montée
Jusque Terre rouge
Cette après-midi, je suis resté bloqué au col de la Madeleine pendant
plus de 2 h 30 par la course « le Dauphiné ». Petit repos forcé qui
m’a permis de regarder des pros gravir ce col mais, cette pause m’a mis
en retard et je suis arrivé à plus de 20 h 30 à l’hôtel. Dans l’ensemble,
je suis en bonne forme mais j’ai un passage à vide à peu près tous les
jours de 14 h à 16 h à cause de la chaleur (au moins 30°).
Dimanche 14 juin : VALLOIRE - JAUSIER : 149 km
Dénivelé : 3601 m
De nouveau une grande étape de montagne
Aujourd’hui, mon parcours représentait une étape de légende avec
pas moins de trois HC ( le Galibier - l’Izoard - le Vars ) c’est-à-dire
plus ou moins 60 km d’ascension de col.
Ce soir je me sens bien mais je suis fatigué et je pense faire une étape
plus courte demain.
Lundi 15 juin : JAUSIER - ST MARTIN VESUBIE 108 km
Dénivelé : 2610 m
En route vers la Provence par une série de cols
Comme le Turini, col de Nice…
J’en suis à ma troisième étape de grande montagne dans les Alpes.
Aujourd’hui, j’ai passé le toit de mon tour de France qui culmine à
2515 m. La chaleur était très forte dans le col de St Martin et j’ai
déjà ressenti les effets néfastes du mistral. Ce soir, j’ai élu domicile
au pied du col de la Madonne de Fenestre et je vais profiter d’une
soirée un peu plus longue pour bien me réhydrater.
Mardi 16 juin : ST MARTIN VESUBIE - GREOLIERES : 147 km
Dénivelé : 3057 m
Déjà sept jours que j’ai entamé mon tour de France et c’est ma
septième étape sur huit. J’ai été surpris par la difficulté du parcours
durant les 20 premiers km mais les paysages extraordinaires de
l’arrière pays niçois valais bien ces efforts. Malheureusement,
une circulation infernale rendait les routes dangereuses. Le mercure
dépassait allégrement les 30 degrés, alors, par sécurité et pour
économiser mes forces, j’ai décidé de raccourcir mes étapes.
Demain, au programme, la traversée des gorges du Verdon.
Mercredi 17 juin : GREOLIERES - LAMANON (Salon de Provence) : 224 km
Dénivelé : 2296 m
De nouveau un parcours vallonné ce jour car j’ai, comme prévu,
traversé le gorges du Verdon passant ainsi des Alpes de Haute
Provence aux montagnes du Lubéron.
Aujourd’hui la chaleur était étouffante et j’ai beaucoup souffert
l’après-midi.
Jeudi 18 juin : LAMANON - CAP D’AGDE : 204 km
Dénivelé : 401 m
Etape de plaine de transition, des Alpilles vers la grande bleue en
passant par la Camargue.
Le passage obligé de 4 -5 grandes villes s’est révélé difficile en
raison de nombreux travaux et d’une circulation infernale. C’est
d’ailleurs à cause de ces travaux que je me suis trompé et que j’ai
fais 30 km pour rien.
Vendredi 19 juin : CAP D’AGDE - ILLE-SUR-PET : 164 km
Dénivelé : 1787 m
Aujourd’hui, j’ai décidé de rentrer dans les terres pour éviter les
villes et leur circulation de dingue. Je suis passé par les vignobles
Aude, les côtes de Corbières et le pays Cathare.
Ce soir, je suis contrarié car j’ai égaré mon carnet de route et perd
ainsi l’espoir de voir mon tour de France homologué. Enfin, tant pis,
je vais remplacer ce carnet par une feuille volante pour les contrôles
On ne sait jamais !
Ah, j’ai failli oublié, pour couronner le tout, j’ai été pris dans un orage
et copieusement arrosé. Ce n’était vraiment pas mon jour !
Samedi 20 juin : ILLE-SUR-PET - TARASCON - SUR - ARRIEGES : 150 km Dénivelé : 2912 M Au programme de l’étape de ce jour, trois cols dont le redoutable col de Pailhières. Les dix derniers km de ce dernier présente une déclivité de 8,5 % de moyenne. J’ai dû en plus me battre contre une forte tramontane. Ce soir, j’ai élu domicile dans un petit hôtel recommandé aux cyclo. J’y ai eu droit à la meilleure table où j’ai mangé un menu du terroir de derrière les fagots et où mon vélo est logé dans la salle des petits déjeuners au lieu de la remise. Cela m’a fait oublié mes déboires de hier et je suis impatient de me lancer à l’assaut de la 1ère de mes 2 étapes comprenant les grands cols pyrénéens.
Mardi 9 juin : STENAY – CHATEAU-SALINS : 156 km
Dénivelé : 1247 m
Etape de plaine pour le prologue : plaine et plateau lorrain
Le parcours de ce prologue ne présentait pas de grandes difficultés.
Mais, la météo ne m’a pas fait de cadeau et un vent latéral soutenu a
rendu l’étape plus difficile que prévu (les bagages représentant en
plus un handicap).
Mercredi 10 juin : CHATEAU-SALINS - GRAND BALLON : 216 km
Dénivelé : 3697 m
Etape de moyenne montagne avec 11 cols vosgiens
Aujourd’hui, la météo s’est montrée plus clémente, peu de pluie,
peu de vent et une température idéale pour la pratique du vélo.
Cette étape de montagne me convenait mieux et j’ai trouvé plus
facilement le bon rythme. J’ai beaucoup apprécié la route des crêtes.
Le week-end de pentecôte, j’ai participé au Raid Provence Extrême en catégorie sans assistance avec une partie de mes bagages (5 kg). J’ai préféré abandonner, à Cereste, après avoir roulé 400 km en 24heures ( 21 heures de vélo) pour 7000m de dénivelé, alors que j’étais encore en relative bonne condition. Pour boucler les 585 km, j’aurai dû rouler 34 heures, ce qui aurait engendré une fatigue physique et mentale excessive 9 jours avant le départ du TDF. Je ne regrette nullement d’avoir choisi la voie de la sagesse. Je dois avouer que dès que ma décision d’abandonner a été prise, j’ai été soulagé tellement le départ proche de mon TDF qui est l’objectif de ma saison accaparait continuellement mes pensées. Le plaisir de rouler ce RPE avait disparu.
Statistiques officielles du RPE : 46 partants (ultra et GR) - 32 arrivants
Sur 23 partants GR (sans assistance) - 13 arrivants
Alex.
A participation maigrichone, compte rendu maigrichon.....
Départ de Houffalize pour cette première édition de la Chouffe Classic qui fait partie du Lotto Cycling Tour ( comme le Tour des Flandres, la Tournaisienne, la Van Pet classic etc....). Environ 1,200 participants partagés sur 3 parcours, 69 km, 101 km et 156,6 km ( 3,000 M dénivelé).
Le TDL se lancant dans sur le 101 km quand à Routi, pour se racheter de la Gérol ( où il avait bifurqué par erreur sur le petit parcours), il s'est lancé seul ( suite à une mauvaise coordination interne) sur le ? ou le ? en espérant qu'il n'a pas de nouveau bifurqué par erreur sur le 69 km ! 
Au pied du Ventoux, un cycliste TDL sans dossard ?? mais c'est bien sûr, The king Arthur, qui ayant déposé Sir Alex au Raid Provence Extrême, vient faire une pige pour Paul de Marche et Eric entre Malaucène et Malaucène
Un collègue de René nous attendait à 1 km du sommet pour nous remettre une musette de ravito (de vrais pros!!). Malheureusement cette combine ne fonctionnera pas pour Didier qui est arrivé trop tôt (bidons toujours dans la voiture), Pour Francis qui est arrivé trop tard (bidons remis dans la voiture) et pour frère René qui bien que muni de sa musette s'arrêtera encore à chaque ravito officiel pour déguster les spécialités locales.
Conditions météo super, vent souvent favorable et frais.... Pas de chances pour ceux qui ne sont pas venus.
Arrivée assez groupée bien après Didier. et grosse discussion entre nous. Comment conserver l'esprit festif, au café du coin où 2 tables nous sont éternellement réservées à l'année et ne pas se suicider pour la course du lendemain ? Nous opterons pour un compromis en remplaçant les verres d1/2 litre par des verres de 25cl.
Retour à Rochegude, petite douche, petit sac de vêtements propres et on fait les comptes.Eric, Emile et Gisèle avaient prévu d'en rester là. Boris déclare forfait, Francis déclare demi forfait.
Direction Manosque où 4 chambres nous attendent pour 8. Arrivée 20H00 et on ne trouve que 3 chambres dans deux hôtels.
Souper sur la terrasse servi avec sourire et lenteur par une namuroise et dodo au plus tôt, c'est que la mi-temps.
Day 3
Reveil matinal pour ne pas dejeuner vu l'heure matinale. Qui d'une barre énergetique, d'un gatosport ou des restes du dessert de la veille se nourrit en ingurgitant un petit nescafé. Direction Gréoux les bains. Conditions climatiques plus que favorables, Pas de chances pour ceux qui ne sont pas venus....
On nous avait promis 160 km avec 2600 de déni et nous arriverons avec 152 km et 2000 de déni, ceci pour expliquer que nous ne sommes pas attardés dans cette magnifique cyclosportive.
Des paysages somptueux, 3 ravitos, bon flêchage, plein de motos, asphalte le plus souvent lisse.
D'un avis commun, la première épreuve ne nous a pas détruits, juste un peu mal au début, mais aucune crampe, aucun coup de barre. La ligne d'arrivée franchie, on peut lâcher la pression.
