Par Phil et Thierry
Day 1
En préparation à la Transalp, l'équipe TDL et TDLSL au complet ainsi que Monsieur X.
Jeudi après midi, chargement pour la 100 ème fois de la TDL mobile ( nouveau modèle avec un moteur 30 chevaux plus puissant tout cela pour supporter le poids de 4 vélos toujours plus légers). Ajoutez y une sauce spaghet, 3 seaux de Malto, 1 tonne d'hydrixir, 42 sprint air pour Francis ( soit un sprint air tous les 150 mètres pendant la montée de la planche des Belles Filles) et pour le repas du vendredi soir un poulet de 6 semaines.
Le départ, tradition oblige, fut retardé de 45 minutes. Adieu veaux, vaches, cochons et (surtout) arrêt pipi.
Arrivée chez M'sieur et M'dam Cacheux où nous faisons connaissance avec leur bouffeur de couilles, un Rotweiler, qui nous obligea, malgré que nous ne devions pas nous entraîner ce jour là, à travailler le sprint (court) départ non lancé de la TDL mobile pour arriver dans le hall d'entrée sans perdre la moitié de nos muscles fessiers. M'dam Cacheux nous préviendra également qu'il n'est pas question de se désaltérer dans le village faute de débit de boisson. Que faire? Le TDL ayant oublié ses provisions liquides, nous ne pouvions décemment boire le malto et l'hydrixir prévu pour la course du surlendemain. Nous sommes donc parti à la recherche d'un bar ( de préférence sans tabac) pour étancher notre soif légendaire. On vous passe les détails qui n'ont pas retenu notre attention.
Nuit tout ce qu'il y a de + nuit à la campagne : chant du coq toute la nuit, les poules qui lui répondent en écho, le chien qui aboie, le chien du voisin qui répond, les cloches de l'église qui sonnent tous les quarts d'heure, le tout sans parler des bruits émis par nos sangliers ardennais. Bref une excellente nuit sans fermer l'oeil.
Day 2
Réveil de Monsieur X à 6 h du matin afin d'être le 1er sur la ligne à l'ouverture de la boulangerie la + proche ( soit à 8 km). Retour de Mr X au gîte ( sur la pointe des pieds), préparation du kawa et du petit dèj et une fois le tout prêt, réveil en douceur de l'équipe.
Départ à 9 h pour un entraînement de 4 h reprenant en grande ligne le trajet du petit parcours des 3 ballons , soit le col de servance et le ballon d'alsace. Petit coca au sommet et retour au gîte.
Douche, repas, sieste, telle une journée à la translap.
17 h : inscription où nous retrouvons Martin ( TDLI ( team de lux international)), Marc (TDLL ( team de lux lux) et Richard venu sur un coup de tête. Nous notons la défection de dernière minute d'Augustin ( pour rappel certificat non reçu à ce jour) et pourtant cela faisait 15 j que la Météo annonçait un temps digne d'un mois d'Août. Retour au gîte où les discussions allèrent bon train, en français, Anglais, Allemand et Luxembourgeois ( le TDL s'internationalisant, il va falloir engager des interprètes...). Suite au sondage effectué sur un échantillon (représentatif) du TDL, la sauce spaghet qui vous faisait l'effet d'une brique dans le ventre a été remplacée par une sauce nettement + digeste ( merci Madame X, n'oublie pas d'envoyer la recette à Francis). Nouvelle nuit à la campagne ( la basse cour s'étant agrandie suite à l'arrivée de 2 marcassins).
Sur le coup de 22 h, Richard nous quitta, le gîte n'ayant qu'une toilette, il ne voulu pas prendre le risque de galvauder sa course pour une grosse communion non livrée à temps et à heure ( ceux qui le connaissent comprendrons).
5’ avant le départ et Thierry tente sans succès de boire la poudre de son bidon où il n’y avait pas d’eau (de plus en plus léger !), Merci René pour la musette et ses bidons en trop.
Conditions climatiques excellentes, tant pis pour les pas venus….
Tous sur le grand parcours sauf Phil qui de nouveau s’est inscrit sur le circuit pour femmes, nains et impubères. Ils sont partis cinq minutes derrière les seigneurs mais c’est avec le premier groupe qu’il nous dépasse dans les premiers contreforts de Servance.
Richard, sur un coup de rail, perdra son bidon. Malheureusement dans la descente du grand ballon, c’est, après son coup de tête, de 22 heures, de rail qu’il reçut un coup du sort sur la clavicule….
Exactement le même qu’au tour de Lombardie : virage à droite, pneu qui éclate et la clavicule qui se divise, le casque qui se fend et le genou qui s’égratigne. Son vélo est toujours chez les experts mesamis afin d’exclure tout acte malveillant et des chirurgiens vont s’assurer de la bonne qualité de l’os et le renforcer par une pièce métallique (du plomb dans l’aile ?)
Au col d’Oderen, lieu du premier ravito privé, la TDLmobile, envoyée par GPS vers d’autres cieux n’était pas là à temps, Martin n’y prêta pas attention, ni René, encombré, mais Thierry, sans ses w-cup horaire était sur le point d’abandonner quand Ben apparut enfin tel un sauveur.
La Planche des Belles Filles se présenta à tous les membres du TDL excepté Quentin qui était dans un jour sans. Il faut noter que l’ordre d’arrivée est l’ordre de passage au sommet du col de Servance, soit se disent certains, 180 km pour rien !
Après avoir récupéré et récupéré Richard et son vélo, 35 km de descente vers le repère de Mdame et Mssieu Cacheux. Voici donc 245 km de route qui méritent bien un peu d’agrément nous disons nous devant un apéro.
Richard sera raccompagné par Lux assurance aux bons soins de Marc. Sa voiture reprendra la route conduite par des chauffards le lendemain, les procès suivront….
Day 4
Martin, Ben, Phil, Francis et Thierry en sont persuadés, la maison est hantée. Après une enquête auprès du vieux voisin qui martèle sa faux dès potron-minet, il s’avère que c’est un ancien scieur de bois qui est venu nous casser les oreilles dans toutes les chambres.
Le réveil fut un peu plus lent et douloureux que la veille. Phil ayant perdu on ne sait quel pari se rasait enfin et minutieusement ses belles guibolles de tracteur gaumais
Nouvelles course aux petits pains aux myrtilles par Ben qui aura été un vrai chaperon pour nous ce w-end. On ze road vers 9.45 : Francis pense à un décrassage quand on pense encrassage maximum. Retour vers Champagney pour voir une petite vingtaine de coursiers pour la montée de la Planche dont Madeleine Raskin et son chevalier servant et nous prenons la route de Giromagny pour remonter le Ballon d’Alsace par son troisième versant que nous avons déjà descendu deux fois ce w-end.
Retour au Thillot pour escalader l’aisé col des Croix puis descente et plat allure cyclosportive vers le gîte, soit 100 km pour clôturer le stage.
A peine arrivé que la pluie orageuse s’invite. Ablution, casse-croûte, nettoyage, remplissage de la TDLmobile et nous allons porter nos hommages à Mdame Cacheux . Nous réserverons déjà pour l’an prochain, à bon entendeur.
Retour sous l’averse vers notre terre de vacances…..
Encore la Merckx et bientôt la Transalp, bien que sans Richard clavicule de lion, ….
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