Lundi 29 juin : PLENEUF VAL ANDRE – BARNEVILLE CARTERET : 244km
Dénivelé : 1893m
Dernière étape bretonne avec arrivée sur la côte normande
Traversée de grands sites touristiques comme Saint Malo,
Cancale et surtout le Mont Saint Michel.
Parcours musclé entre Avranches et Coutance. Certaines
côtes normandes m’ont surpris.
Mardi 30 juin : BARNEVILLE CARTERET – COURSELLE SUR MER : 206km
Dénivelé : 1587m
Début de parcours accidenté jusqu’au 80ème km.
Sérieux incident mécanique à Cherbourg.Résultat : pneu
arrière hors d’usage suite à une coupure provenant d’un
morceau de verre se trouvant sur la piste cyclable.
Un problème n’arrivant jamais seul, après changement du
pneu,bris successif du gonfleur avec cartouche et de la pompe.
Assis sur le bord de la route, j’attends l’arrivée d’un
hypothétique cycliste. Je fais part de mes déboirs à un motard.
Un quart d’heure plus tard, celui-ci revient suivi d’un couple de
cyclistes anglais se rendant sur le tour de France qui me dépanne en
regonflant mon pneu. Après 20km de recherche, je déniche un
décathlon et effectue l’achat d’une pompe et d’un pneu de rechange.
Fin de parcours sur les sites du débarquement.
Mercredi 1 juillet : COURSELLE - SUR MER - DIEPPE : 245km
Dénivelé : 2151m
Forte chaleur sauf en bordure de mer. Je traverse la région
des falaises, face à un redoutable vent contraire.
L’obligation d’emprunter le pont de Tancarville fut une
véritable punition. La chaussée étant interdite aux cyclistes,
obligation de traverser celui-ci sur un trottoir de 80 cm de large
parsemé de grenailles, morceaux de verre et autres déchets.
En plus, j’étais secoué comme un prunier à chaque passage de camion.
20 minutes pénibles en poussant mon vélo.
De nouveau, difficulté en fin d’étape pour trouver gîte et couvert Mon ange gardien à la maison veille et me déniche le logement que
j’ occupe vers 20 h.
Jeudi 2 juillet : DIEPPE – BERGUES 249km
Dénivelé : 1138m
Traversée de la côte picarde que j’apprécie depuis de nombreuses
années.
Fin d’étape moins gaie avec la traversée de Boulogne sur mer et de
Dunkerque.
Parcours vallonné du Touquet à Dunkerque avec un fort vent contraire.
Arrivée à 20 heures dans la cité des chti’s, les photos de la poste
et du café de la poste s’imposent.
Vendredi 3 juillet : BERGUES – FOURMIES 229km
Dénivelé : 1129m
Un évènement, vent favorable dans les 50 derniers kilomètres.
Traversée de lieux célèbres de Paris-Roubaix comme Valenciennes,
Orchies, Mons en Pévèle. Matériel à préserver donc pas de pavés.
Etant proche du but, Chimay bleue à l’apéro. Fourmies est proche de
la cité belge.
Samedi 4 juillet FOURMIES – STENAY 129km
Dénivelé : 1312m
Mon étape finale a pour cadre nos cousines les Ardennes
Françaises ( bien plus agréables que les Champs parisiens)
J’effectue celle-ci le sourire aux lèvres. Arrivé à Stenay
à 14h, le défi est gagné sans avoir pris de jour de repos.
CONCLUSION : - En 25j 3h, j’ai parcouru 5139km,escaladé 55 cols pour un dénivelé de
54638m, sous le soleil( forte chaleur) et sans aucun problème physique
même mineure.
Par rapport au parcours type, j’ai opté pour toutes les variantes de
parcours à caractère montagneux.
- 15 étapes avaient un kilométrage supérieur à 200 km dont 10
de plus de 220 .
- meilleure étape roulée : sans doute l’étape du dimanche 21 juin entre
Tarascon sur Ariège et Saint Marie de Campan où j’ai escaladé
6 cols pour 202km – 3905m de dénivelé sous la chaleur. J’avais
programmé de m’arrêter à Arreau après Peyresourde. En quittant Luchon vers 15h40, j’ai pris le pari de tenter d’y ajouter le col
d’Aspin. Ce jour là, malgré les 32° du thermomètre, j’ai roulé, à un peu plus de 21km/h. Un grand souvenir.
- Souvenir le plus désagréable : la circulation infernale sur certains axes et la traversée de grandes villes ceinturées par des voies rapides (interdites au vélo) et quadrature du cercle pour en sortir. Ce qui a engendré de nombreux km supplémentaires agrémentés de nombreux
feux rouges.
- Condition physique : Je n’avais jamais roulé plus de 4 jours de suite
des distances conséquentes. J’ai été agréablement surpris de récupérer facilement après une bonne nuit. Mon appétit n’a fait qu’amplifier au fur et à mesure des étapes de même que le sommeil. J’ ai senti que ma condition s’améliorait au fil des étapes. La dernière semaine , j’ai roulé plusieurs étapes avec un kilométrage supérieur à 240km.
- Une chance que j’ai repris le travail lundi, sinon il faudrait installer des cadenas sur le frigo familial.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Je n ai pas de mots pour qualifier cet exploit physique et mental .Quel exemple .
RépondreSupprimerChapeau bas Monsieur Alex
Jean-paul