Bienvenue chez les ch’tis
Par Damien Bosberg
Comme tous les ans, petit séjour à la mer pour TDL. Cette année, Phil nous à trouvé un centre de vacances en centre ville à Dixmude.
Albert et Patricia, Francis et Marie-Laure, Emile et Gisèle, Thierry et Catherine, Thibault et sa petite famille, Charles, Marcel, Phil, Greg, Quentin et Damien font partis du groupe. Après notre spaghetti habituel du vendredi soir, préparation du lendemain devant quelques verres bien remplis.
Départ à 8h00,
direction Ploogsteert et le café des parents de Franck VDB où nous avions prévu de faire notre premier arrêt. Pas de chance pour nous, il est fermé. Qu’a cela ne tienne, nous décidons de nous rendre au prochain village où nous tombons sur un café disons … rustique,
avec deux serveuses qui, je pense, doivent être plus vieilles que l’arrière grand-mère d’Albert. Après quelques soupes maisons servies par nos sexy ladies, cocas et cafés, nous payons la somme mirobolante de … 18 euros. Le seul café de Belgique où les bières sont encore à 1 euro.
Deuxième partie et non des moindre, 40 km de berg avec au menu le mont Kemmel, mont rouge, mont noir, mont des cats et mont cassel où nous nous arrêtons pour notre dernier ravito. Petit resto avec cette fois croque monsieur et sandwich. Et surtout, en bout de table, un duo Albert et Charles qui nous font franchement penser aux petits vieux du muppet show, moments de rire garantis.
Ce n’est pas le tout, il faut penser à rentrer, il nous reste 90 km et pas des plus faciles. Il faut dire que pour descendre, on a eu le vent de dos. Il ne faut pas avoir fait normal sup pour comprendre que l’on va en faire une indigestion pour remonter. On traverse quelques villages du nord de la France, quand soudain, Quentin a un saut de chaine, le petit train derrière lui déraille et Francis se retrouve les quatre fers en l’air au milieu de la route… à Bergues. Signe du destin, lui qui voue un culte immodéré au film et à ses répliques. Pas de bobo mais quelques frayeurs et manette de frein cassée. Ensuite, c’est parti pour 2 heures de dur labeur, avec pour point d’orgue, la fameuse ligne droite d’Adinkerke, 8 km de vent ¾ face sans abri, qui en met certain au bord de la rupture. Passage le long de la côte belge avec retour, enfin vent dans le dos, pour Dixmude. 8 heures de selle pour 193 km et un sentiment général d’avoir vraiment bien roulé.
Retour au bercail où sont venu nous rejoindre entre temps Pierre-Boris, blessé au genou et trop court pour le 200, Nathalie et leurs enfants. Souper le soir au resto où une fois de plus, il n’y a pas de moules (les traditions se perdent). Rentré au centre, nous faisons le débriefing devant quelques verres (là, les traditions ne se perdent pas).
Dimanche matin, petit décrassage traditionnel avec un beau grand soleil pour nous accompagner. Nous décidons de modifier le vélo de Francis pour lui réapprendre les fondamentales du cyclisme.
Seulement, on nous avait bien dit que, dans le coin, en été, il fait 0°, 0.1°. Mais l’hiver, ça descend a des -10°, 20°, jusqu'à des -40°. C’est le NOOOOOORD.
Pierre-Boris , avec sa mâchoire gelée, tente bien de me parler, mais il faut bien reconnaître que cela ressemblait bien plus à du langage ch’ti qu’à la langue de Molière. 35 km et c’est plié. Apéro, diner tartines, c’est le moment de faire les valises, avec un seul souhait, que l’on remette le couvert l’année prochaine avec autant de plaisir. mardi 9 mars 2010
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