mardi 8 mai 2012

WE au lac d'Ailette (2)









200 du lac d'ailette (par Damien Bosberg)




Pour team de Lux, qui dit début mars, dit la traditionnelle ouverture de la saison . Cette année, petit changement, le séjour à la côte belge s'est transformé en escapade en Picardie. Réservation faite au center parc du lac d'ailette, à seulement 2 heures de route.

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Arrivée le vendredi soir où le spaghettiolo Phil nous fait le plein de sucre lent. Francis s'était chargé de se procurer un tracé de +/- 200 km organisé à la sortie du domaine . Quelle surprise en allant chercher l'enveloppe à la réception. En fait,il s'agissait de plusieurs petits circuits de 25 ou 30 km à additionner pour arriver à la distance voulue. Ayant prévu le coup, j'avais photocopié de petites cartes Michelin des alentours de l'endroit. Nous voilà nous deux Francis à dessiner le 200 entre 2 spaghetti. Francis ayant pris sa plastifieuse, cartes et road-book sont préparés en une demi-heure, De toute façon, dans le coin, il ne doit pas y avoir trop de bosses... Après une bonne nuit, aidée par nos somnifères, vins et bières, nous avalons le petit-dèj gatosport. Le temps est couvert mais sec, ça change de l'année passée où il a plu du premier au dernier km. Et nous voilà partis pour un double Hectokilomètre, avec 13 rouleurs, Thierry, Alain Tilmant et Nizette, Thibaut, Richard, Francis, Albert, Charles, Phil, Christian, Emile, Patrick Moucq, moi et une rouleuse, Liz Guébenne, pas Taylor. Quoique, on dit bien my Taylor is Rich«ard»... Bon, ok j'arrête.

Ah, la Picardie, son climat agréable, ses gens chaleureux, son paysage plat comme la main... rempli de polyarthrite, après 25 km, nous avons déjà avalé 3 côtes de plus de 2 km et subit 3 crevaisons. Après un regard rapide sur les cartes, nous constatons nous deux Richard qu'en fait il ne devrait rester que 3 côtes au total (un chevron sur le parcours équivaut à une côte de plus de 5%), Nous voilà rassurés.

La première partie se fait vent dans le nez, tracteurs Thierry et Richard s'assurent une grande partie du travail. A un moment, 4 chevreuils courent à notre hauteur sur 200 mètres, avant de passer juste devant Richard, pour disparaître dans les champs; du grand spectacle. Phil crève une seconde fois un peu plus loin et tente de changer sa roue; ça aussi, c'est du grand spectacle.

La ville de Pierrefonds est désignée comme lieu de casse-croute. En s'en approchant au loin, on aperçoit sur son pic rocheux un superbe château moyenâgeux mais totalement reconstruit au début du 19 ème siecle. On en a plein les yeux. La petite ville est hyper touristique, on plante le camp dans une auberge pour un sandwich ou autre croque monsieur. Un café, l'addition et nous voilà reparti. Une bonne côte nous attend dès la sortie, puis deux, puis trois; ah oui, on avait oublié de la compter celle-là. Tiens, encore une bonne à 2 chevrons (plus de 10%), elle était bien cachée sur la carte. Promit Liz, c'est la dernière. Ah zut, encore une, puis une autre; les regards en coin en disent beaucoup, il y a tromperie sur la marchandise.

Finalement, on arrive à la dernière, les veaux sont lâchés, il faut dire que le sommet est à 3 km du center parc.

187 km, 7h15 de selle et 1830 mètres de dénivelé. Et de l'avis général, pour un parcours tracé au pif et qui sentait la sauce bolognaise, c'était pas mal réussi.

Une bonne douche, un bon apéro (sans les Chimay qui avaient disparues), puis souper avec quelques bons moments au rendez-vous. Un thé, l'addition et puis au lit pour certains, ou prolongation pour d'autres.

Dimanche matin, le sacro-saint petit décrassage en compagnie de Marie-Laure et Catherine. Passage par le « chemin des dames », haut lieu de la première guerre mondiale, où notre historien Thierry nous apprend que des dizaines de milliers de soldats français se sont fait massacrer par vagues successives, pour conquérir une colline occupée par les allemands. 40 km, 2 petites heures puis dîner baguette-fromage avec Francis à l'animation et son répertoire de blagues. Une Chimay en dessert (on les a retrouvée), on replie les bagages et retour au bercail.

Quand le temps est de la partie, qu'il n'y a pas de chute, pas trop de crevaisons (avec Phil, on sait à quoi s'en tenir) et la bonne humeur, ça nous fait un week-end mémorable et une seule envie de recommencer ça l'année prochaine.

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