lundi 28 juin 2010
Suite XXAlps d'Alex
Etape 7 Pedrace - Pedrace
91 km - dénivelé 2541 m
Courte étape mais gros dénivelé. Les Dolomites sous la neige, aucun mot ne saurait décrire la beauté des paysages. Boucle qui reprend en partie le parcours du marathon des Dolomites avec passage par cinq cols mythiques de plus de 2000 m faisant partie de la légende du tour d’Italie. Dans l’ordre, Les Passo Gardene(2121 m), Cella (2244 m), Pordoï (2298 m), Salsarega(2105 m) et Valparola (2192 m).Temps sec mais une couche de 20 cm de neige subsiste sur les bas côtés des cols. J’enfile plusieurs épaisseurs pour descendre afin d’affronter le froid dans de bonnes conditions. Après cinq jours consécutifs de pluie c’est de très loin ma plus agréable journée.
Etape 8 Pedrace - Caprile
131 km - dénivelé 2543 m
Passage par cinq passo : Valparola (2191m) ascenssion côté la Villa, Salzarego (en descente), Giau (2233 m), Staulanza (1773 m), Santa Lucia (1445 m). Journée ensoleillée le matin, plus couvert l’après-midi. Les sept derniers km du Giau offre souvent des pourcentages supérieurs à 10 % dans un environnement d’alpages et de forêts. La vue au sommet est splendide. Etant arrivé tôt à Caprilé, 10 km à allure très réduite dans la vallée allant vers Belluno.
Etape 9 Caprile - Lasa
161 km - dénivelé 2649 m
Mise en action directe dans le col le plus dur de la journée, le Fedaïa (2057 m) avec beaucoup de passages supérieurs à 10 %, un classique redoutable du Giro. Direction Bolzano par le val d’Ega et le col de Costalouga (1747 m). De Bolzano à Lasa, utilisation de pistes cyclables au milieu des vergers, avec vue sur les vignes à flan de montagnes, sous le soleil. Je loge à 9 km du pied du Stelvio, dans un charmant petit village viticole.
Etape 10 Lasa - Tirano (CH)
133 km - dénivelé 4023 m
Dernière étape italienne avec comme premier col le roi Stelvio et ses 27 km d’ascension sous le soleil et en présence de nombreux cyclistes. Descente vers Bornio où je prends le temps de me restaurer convenablement car le prochain passo m’obsède depuis un certain temps. En suivant les flèches de la Pantani, j’arrive au pied de mon deuxième objectif du jour, le Mortirolo avec ses pourcentages affolants. 1 h 54 ‘ plus tard, sans aucun arrêt, j’arrive au sommet malgré les 30° du thermomètre. Pour arriver à ma ferme auberge en Suisse, située à flanc de montagne, 10 km supplémentaire d’ascension. C’est de loin ma meilleure étape. Cinq jours de pluie et de froid avaient brisé ma musculature. Les cols italiens lui ont rendu leur souplesse. En Autriche, la météo m’a interdit certains cols, en Italie, j’ai rattrapé tout mon retard en escaladant des cols supplémentaires.
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