samedi 16 juin 2012

Les 3 ballons


A la découverte des « 3 Ballons » (par Jerôme Defays)


Nous nous sommes embarqués à trois pour ces « 3 Ballons » 2012 avec Boris Albert, et Michaël Mathot. C’est pour moi une première sur une cyclosportive en France et une grande première à en découdre dans des cols de moyenne montagne.

Boostée par l’arrivée du Tour de France au sommet de la « Planche des Belles Filles » et une campagne du « Grand Trophée » dans le Benelux, cette édition a remporté un franc succès avec près de 3700 participants, environ 1000 de plus que les années précédentes.

Après avoir galéré la veille du départ pour se restaurer tellement les restaurants étaient bondés et après avoir passé une nuit potable dans le « Formule 1 » de Belfort, nous voici sur la ligne de départ. 7h15, c’est parti pour une très longue journée.

Je me retrouve très vite parmi les 250 premiers, ça roule fort. Je ne m’affole pas. Au pied du « Ballon de Servance », ça bouchonne ensuite ça se décante très vite. Beaucoup sont partis trop vite et accusent déjà le coup. Les jambes tournent bien, j’entame la descente. Au pied du Col d’Oderen, me voici dans un groupe dans lequel je vais passer les prochaines heures. J’y retrouve un Cinacien avec qui j’ai déjà roulé en course et qui sera de bons conseils ainsi que Christine Muller-Seiller (une grande habituée des cyclosportives parait-il, vainqueur chez les dames) et un Allemand à pieds nus en sandalettes munies de cales VTT…

La suite se passe sans soucis, juste le temps d’admirer la vue magnifique le long de la « Route des Crêtes » avant d’arriver au sommet du « Grand Ballon » et d’enchainer la descente avec un beau « tout droit » dès le premier tournant (merci l’échappatoire). Nous passons le « Col du Hundsruck », certains grimacent et craquent. Dans la vallée, nous rattrapons de gros groupes dont bon nombre lâcheront aussitôt le pied du « Ballon d’Alsace » abordé.

Bien malgré moi, je coince à deux kilomètres du sommet. Un petit coup de mou ? Une fringale ? Ou simplement la fin ? Le rythme n’est pas plus élevé, c’est moi qui suis dans le dur. Je me retrouve seul dans la descente, vite rejoint par un ancien pro Erwin Thijs et un autre cyclosportif. Le temps de bien boire, bien s’alimenter, je retrouve un second souffle. Ouf, j’évite la panne sèche. Sous l’impulsion du flandrien, une vraie mobylette, nous allons nous relayer jusqu’à Champagney. Un petit groupe nous rattrape pour donner le tempo avant la redoutable « Planche des Belles Filles ». Là, c’est chacun pour soi. Les jambes et la tête n’y sont plus, le cœur ne monte plus, je gère ma montée en 29 minutes.

Me voilà arrivé après 7h12min. Je suis vraiment satisfait de ces grandes premières du jour.

- Champagney, plus que probablement, à l’année prochaine.






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