mercredi 12 mai 2010

La Route Verte

Mon expérience à moi par Alain Après l’agréable pause café chez Ben, en route vers notre rendez-vous à Epinal avec le reste de l’équipe à 20 heures pour notre petit repas sympa. En guise d’apéro : préparation route verte (à la façon « sérieuse ») bien orchestrée par Frère Tuck et Arnaud qui ont fait une excellente reconnaissance des derniers kilomètres ainsi que leur briefing avec profil de la course (merci Gus) et détail de l’arrivée. La course des Didier-Arnaud- Eric est déjà bien dans leur tête et la tactique bien en place pour tous mes co-équipiers. Quant à moi, ébahi par tous ces détails d’avant-course, j’écoute et profite de cette première expérience de groupe. Nuit un peu agitée par la perspective de la course du lendemain et non par Damien (non, je peux vous l’assurer : il ne ronfle pas ! Je ne sais d’ailleurs d’où vient cette rumeur). Petit-déjeuner pris par une demi-équipe. Que fait l’autre partie de l’équipe ? (ndlr : ils sont à quatre dans la chambre !). En tous les cas, rien dans la poubelle : même pas une petite seringue ou pochette… Rien que du propre sauf… ah oui des restes de café. Rendez-vous à Vittel pour le départ : 2 renforts de choix sont venus nous rejoindre : Richard et Lise qui ont évité les poulets en képi. Aux dernières nouvelles, ceux-ci essaieraient toujours de les rattraper…. Départ fictif dans les rues de Vittel (ça, c’est nouveau pour moi). Après 4 kilomètres, chute juste devant Damien (il n’y a pas que la chance qui tourne, la malchance aussi hein Damien !). A ce moment, je discerne encore quelques maillots verts qui s’en vont au loin, à un rythme bien supérieur au mien…Bonne route les gars ! J’accroche un groupe jusqu’à la première côte un peu plus importante (+/- 35 kms), je roule seul jusqu’au 1er ravito (oh brave ravito pour une fois) ! J’avais soif (d’eau !). Requinqué, je repars seul pendant environ 20 kms et je me fais rattraper par un groupe : ouf je peux souffler un peu, mes mollets ne sont pas mécontents ! Mais ce qui me réjouis le plus : je suis sur la bonne route ! Et oui, un moment je me suis cru perdu : les flèches rouges et un cyclo comme moi ne font pas bon ménage : ah ça c’est sûr : le préposé au fléchage, lui, n’a certainement pas la même tare que moi : il n’est sûrement pas daltonien, sinon son choix se serait porté sur le blanc ou le jaune. Je roule les 30 kms suivants avant de lâcher à nouveau ce petit groupe qui s’éloigne … Mais 10 kms plus loin : je le rattrape ! Non pas que mes jambes avaient subitement retrouvé une vitalité que seules les meilleures cures de jouvence peuvent rendre, mais en raison d’une crevaison d’un des membres du groupe, que ses coéquipiers attendaient. Avec deux autres routards, on poursuit lentement notre route. Après 5 kms à allure d’escargot, le groupe ne revient toujours pas. On accélère un peu et on continue à notre rythme, toujours à 3 dans un premier temps, à deux ensuite avec des relais qui s’enchaînent bien. Dans la dernière côte, mon compagnon de fin de route lâche prise suite à des crampes. C’est donc seul que je rejoins l’arrivée, bien après tout le monde (225ème sur 268 avec une moyenne de 27,5)…mais tellement fier d’être arrivé au bout de ce périple. Mon trop peu de kilomètres dans les jambes (760 kms depuis le 1er janvier) fut l’élément principal qui a dicté mon objectif à atteindre pour cette Route Verte : « Arrive, mon gars et ce sera déjà très bien !». Un très bon moment ensuite : je retrouve le groupe TDL pour le repas. J’ai apprécié celui-ci mais j’étais avant tout content des résultats de mes compatriotes. Je ne peux m’empêcher ici de souligner un aspect important : l’esprit de groupe. En effet, ce qui m’a particulièrement touché, c’est le fait que chacun s’est intéressé au déroulement de ma course, de ma course à moi qui suis arrivé bon dernier, 1h30 après les premiers ! Casque bas les gars ! Merci TDL pour ce concept de rendez-vous qui unit et donne envie de participer. Ah c’est certain, je renouvellerai cette expérience en votre compagnie. Un tout grand merci à tous et tout particulièrement à Frère Tuck pour cette organisation impeccable. A bientôt pour de nouveaux kilomètres à partager. Merci TEAM DE LUX. Alain
Impressions de Lance de Remichampagne : Départ vendredi fin d’aprem et RDV au campanil d’EPINAL pour l’apéro au vittel (pour certains) vin rouge pour d’autres. Tout le monde est parti fin de journée sauf frère Tuc et son copain Arnaud du club Lacremans (second club de frère Tuc)Ils sont partis très tôt car ils devaient faire des emplettes au Luxembourg (apparemment un commerce avec le père Schleck sur un parking parait-il) Pâtes poisson ou buffet froid pour tous. Buffet de dessert en plus pour Damien … il le payera le lendemain dès de départ. 300 au départ sur le grand circuit. Richard et Liz nous ont rejoint le matin même. Il manque Quentin parti en reportage et Augustin retenu à la maison pour des raisons familiales. En effet Virginie et Gus ont passé commande à la cigogne. Ils doivent donc déjà penser tout doucement à préparer le grand évènement. Félicitations aux futurs parents.Neutralisation au départ. Au sommet de la 1ère côte un homme en tête avec quelques mètres, c’est Richard il a bouffé du lion . Pendant les 30 premiers km, notre groupe fera l’élastique et à quatre reprises on reviendra sur le groupe de tête en ayant brûlé beaucoup de cartouches. Au km 30 arrive la côte la plus difficile et le peloton explose ; il va se former une succession de petits groupes qui vont se reformer par la suite. A partir de là le rythme est plus régulier et on commence seulement à apprécier la course. Au km 100 Ben démarre. Quand j’au vu sortir Ben à 60 km de l’arrivée, je me suis dit que c’était pour prendre un peu d’avance pour soulager sa prostate … que neni, il est sorti à la Cancellara. Ben avait ‘bouffé de Ben’ comme dirait Arthur… chapeauBeau final de Richard qui parvient à sortir premier du groupe quelques centaines de mètres avant l’arrivée. Et dans l’excitation, il était moins une qu’il ne prenne tout seul les barrières nadars dans la chicane avant la ligne … il avait bouffé du Richard ce jour làLes écarts sur la ligne d’arrivée ne sont pas vraiment réels étant donné qu’on sera pointé au code bar. Pasta Party à l’arrivée avec Tshirt et stylo spécial qui servira à offrir pour la fête des mères.Merci au G.O. (René) qui nous a encore organisé cela de mains de maître
Et vu depuis l’avant course par Eric : Un Arnaud Croisier offensif dès les premiers kilomètres qui se retrouve dans une première échappée après 25 km de course. Didier et moi sommes dans le groupe suivant (environ 50 coureurs). Une heure plus tard, les fuyards sont repris faute d'une bonne entente, entre-temps des coureurs sont rentrés sur notre groupe pour le faire gonfler à plus ou moins 70 gaillard. 4 hommes en profitent pour repartir immédiatement, cette fois c'est la bonne, personne ne les reverra. Dans le peloton, train de sénateur, tout le monde en profite pour se restaurer.Nous roulons pèpère avant que Didier ne provoque une attaque qui va permettre à Arnaud de repartir seul. C'est chose faite. Deux ou trois attaquants partirant quelques instants plus tard. Km 92, j'attaque dans une légère bosse emmenant avec moi 6 coureurs. L'entente est bonne, les relais sont pris tout de suite et nous commençons à creuser l''écart. Nous revenons sur Arnaud et les autres contre-attaquants. Nous voilà donc à dix pour quelques temps. Les petits côtes arrivent et font mal. A 20 km de l'arrivée, nous ne sommes plus que 6 (dont 3 Belges, Arnaud, un coureur "Robert Mailleux" et moi-même). La dernière cassure s'opère dans la dernière côte où Arnaud et moi lâchons prise. Finalement, je m'acrroche pour terminer 11e dans la roue d'Arnaud. Derrière à environ 3 minutes , Didier sort seul au km 140 en pensant qu'il reste 12 km (course annoncée 153). En réalité, il en reste un peu moins de 20.. Finalement repris à 3km de l'arrivée, Notre Borquin aux chaussettes floquées à l'éphigie du coq wallon termine 38e. Bref, une très belle course , plus de 60 km en contre. Beaucoup de plaisir sur un beau parcours de finalement 160km avec un peu plus de 2000 m de dénivelé.
Et pour conclure, comme dirait Ben : D'abord un tout grand merci au G.O. (René) qui nous a encore organisé cela de mains de maître. Météo clémente et paysages supers pour les huit coureurs engagés. Côté perf : les cadors ont très bien roulé; Arnaud est 10, Eric est 11, et Didier 38 pas loin des hommes de tête! Tir groupé pour Richard, Emile et René dans un gros groupe dont je me suis échappé à 60 kms de l'arrivée pour un long clm à deux puis à cinq! Damien qui a peut-être pris trop de desserts n'a pu les accompagner mais termine son effort avec une belle moyenne ! Alain a gagné son pari en terminant cette cyclosportive au dénivelé supérieur à 2000 m ! Bref , un beau W.E.
Tous les classements sur http://www.csvittel.fr/

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