ses yachts de rêve, ses starlettes bien bronzées, ses voitures de luxe et beaucoup de vieux. Nous logeons à Fréjus, le campanile le plus proche situé à 25 km du départ. Dodo à 22.30 pour un réveil à 5.30 (c’est déjà mieux que la veille). Catherine me conduit au départ
pendant que je tente le gatosport et le café soluble, elle me dépose à 4 km du départ et rejoins la famille à l’hôtel pendant que René le président de Vaux (en vacance ici) me prend en charge et me conduit et dépose au départ, en plein St-Trop avec ses gendarmes, ses yachts, plus de starlettes à cette heure, mais beaucoup de vieux bien bronzés … avec des vélos de rêve. Il fait un temps clément, peu de vent, soleil, cela promet.
8 .00, pan, je quitte le président, peu habitué aux départs cyclosportifs pour accrocher un peloton. Nous arrivons au premier col après ½ heure à du quarante à l’heure ! Ici, dans les groupes, cela parle français et c’est autre chose que le flamand du ronde ou l’anglais de l’enfer du nord, personne ne relaie. Le pourcentage des deux premiers cols est aisé, on y va bon train avec des vues sur la grande bleue, une végétation luxuriante, c’est le pied.
Le plat de résistance de la cyclo est le troisième col, celui des Fourches (4 km à du 7/8%), c’est dedans que je trouve Julien qui est en stage à Roquebrune et qui tente le grand trophée cette année et Freddy le cops de Didier qui habite Toulon. La descente est malheureusement en mauvais état et mon stage à Roubaix portera ses fruits car c’est seul que j’entamerais la suite, bientôt accompagné d’une dizaine de collègues dont Julien. Nous abordons la fin du parcours qui ne présente plus de grosses difficultés, mis à part une succession de petits bosses, deux, trois petits cols et de long faux plats usants.
Première cyclo de l’année bouclée en 5H21, soit à une heure du premier (Currit du team Ekoi et vainqueur de l’EDT2010) mais à du 29.5 de moyenne ! Place au réconfort et aux vacances !
La zone d’arrivée est la place du village de Cogolin, dont le centre est bloqué en notre honneur. Le repas, sous 25° est bien convivial, je discute avec le 6ième du scratch et deuxième de la randonnée de Paris-Roubaix : Philippe Gaumont l’ancien pro accro de Cofidis, vainqueur de Gand-Wevelgem qui casse la croute avec sa petite famille, puis je me retrouve avec Pierre Gégant, cyclosportif de 60 ans, bien connu de Phil, qui devait se taper encore 120 bornes pour rentrer chez lui en bécane. Que du bonheur…. Bon je suis bien un peu inquiet car je n’aurais pas de nouvelle de René. A une telle allure, j’ai bien eu le temps de profiter du milieu, avant que ma blonde ne vienne me repiquer pour remonter vers la Provence, lieu de nos vacances (ou stage ?).
En conclusion : bonne reprise, même si cela est un peu loin de nos bases, à refaire et à partager.
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