Par Eric Ska
Une nouvelle cyclosportive vient de voir le jour à Calais: "Les Six Bourgeois". Très excité à l'idée de courir ma première cyclosportive de la saison, je suis donc arrivé l'avant-veille de la course avec Alexandra afin d'aller reconnaître les premiers kilomètres du circuit. Première constation, le plat laisse très vite place à de véritables côtes lorsqu'on rentre dans les terres à hauteur du cap Blanc-nez.C'est sous un soleil radieux et face à des paysages magnifiques (falaises, côtes anglaises en arrière-fond) que je termine ma reconnaissance. Viens le jour de la course et plus précisément lors de l'inscription que ma première déception survient et je ne suis pas au bout de mes surprises...32 euros sans un plateau repas (uniquement pour les 200 premiers pré-inscrits), un t-shirt griffé "l'échappée belle 2010"... et un magazine vélo de 2009. Avec seulement 80 inscrits sur le grand parcours, je choisis finalement de m'aligner sur le petit circuit (110km) où le nombre de concurrents est proche de 200. Le départ est donné sous un ciel bleu azur. Passés les 15 km de plat, je décide d'accélérer dans la première véritable côte. 8 hommes m'accompagnent. Nous prenons 30 secondes d'avance réduites à néant lorsque mal aiguillés, nous devons faire demi-tour pour constater que nous sommes repris par le peloton. Je vous laisse imaginer notre réaction...Tout est à refaire. A deux reprises, le peloton est encore mal dirigé au point de se demander si les motards et les signaleurs connaissent le parcours. Quelques chutes sans gravité accompagnent des demi-tours d'un peloton furieux! Tout cela calme les ardeurs d'éventuels fuyards qui ont désormais peur de s'égarer ou plutôt d'être égarés! A 30 km du terme, une belle côte se présente à nouveau et je décide d'accélérer. Cette fois-ci, nous sommes cinq à partir. Le trou est fait, les relais sont pris et nous nous dirigeons vers Calais. Je tente de partir seul dans la dernière côte car les ultimes kilomètres sur le plat, vent de face , ne me seront pas favorables. En vain. L'arrivée au sprint est donc inévitable et je sais que je n'ai aucune chance de l'emporter. Comme de fait, je serre les dents pour me classer 4e et gagner dans ma catégorie. Belle satisfaction tout de même.Cerise sur le gâteau, le chronométreur nous annonce qu'il y trois coureurs qui sont arrivés devant nous... alors que nous étions en tête de la course. La tension est plus que palpable et mes compagnons d'échappée sont aussi excédés que moi. Nous recevons des diplômes faussés. Finalement, les organisateurs parviennent à rectifier les classements dans une pagaille que je vous laisse imaginer. C'est sans aucun regret que je ne reste pas pour recevoir une coupe. Je préfère me rabattre sur un rapide menu chez McDo afin de canaliser ma frustration et ma colère. Un week-end dont je ne retiendrai que le soleil, les paysages, les visites des sites de la région ainsi que, vous vous en doutez, la très mauvaise organisation générale, à moitié pardonnée vu la jeunesse de l'épreuve. ps: l'organisateur à qui j'ai envoyé un petit mail pour leur exprimer mon mécontentement vient de me répondre et je vais être remboursé intégralement de mon inscription, beau geste !
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