Acte 4 – Grimpée de l’alpe
Départ groupé ; pas possible pour moi de tenir la roue de Julien. Je suis vidé. L’animal est revigoré.
Fin de l’acte 4
À noter que les entractes furent très agréables. Nous partagions le même camping, ce qui nous a permis de disserter de tout et de rien des heures durant.
Julien m’a également fait découvrir des corniches superbes dans la région lors d’une ballade tranquille pendant laquelle nous avons même pris le temps de poser nos vélos pour admirer les paysages.
Suite et fin : retour au pays pour Julien ; un petit tour au Ventoux pour moi où je peux effectuer une grimpée sans chrono, en profitant au maximum de la beauté de la région.
dimanche 17 juillet 2011
Le trophée de l'Oisans (par Philippe Evrard)
Le Trophée d’Oisans
Arrivé dans la vallée de l’Oisans le lendemain de l’ardéchoise, j’ai pris une semaine de vacances pendant laquelle je suis quand même allé reconnaître la montée de l’alpe par Villard-Reculas ainsi que la montée de Vaujany.
La première rencontre avec Julien s’effectue lors du retrait des dossards à Vaujany. Rendez-vous est pris pour le lendemain matin ; départ 7h15 à proximité du lac du Verney.
Acte 1 – La Vaujany 174 km - 4000 m d+
N’étant pas prioritaire, je suis arrivé très tôt au départ, avant même (et cela sans le savoir) la mise en place de la séparation prioritaires – non-prioritaires ! Cela m’a permis de me glisser involontairement au tout premier rang pour le départ …. au désespoir de Julien qui, en arrivant plus tardivement, aperçu un maillot TDL bien devant lui. Une fois le départ donné, il dépensa alors une énergie sans compter pour finalement revenir à ma hauteur aux ¾ de l’alpe du Grand Serre avec une roue avant dépressurisée qu’il estima de pas devoir regonfler avant le sommet … ce qui lui coûta un nouvel effort pour revenir dans le Valbonnais.
Nous poursuivons alors ensemble, en compagnie de Jacques Chouffart (club d’Aywaille) via le col d’Ornon jusqu’au pied de la montée vers Villard-Reculas où Julien commença à payer ses efforts démesurés auxquels il faudra y associer encore des ennuis mécaniques (en bref, une journée de m… pour lui).
La deuxième boucle étant beaucoup plus difficile que la première (montée vers Villard-Reculas, Alpe d’Huez, col de Sarenne) chacun poursuivi alors à son rythme pour arriver à la courte (5 km) mais combien difficile ascension vers Vaujany.
Les circonstances ci-mentionnées m’ont permis de terminer avant Julien ; c’est donc avec un animal blessé que j’allais enchainer les autres épreuves du trophée…
Fin de l’acte 1
Acte 2 – Le prix des rousses 40 km - 1600 m d+
Parti 5’’ derrière Julien, j’effectue la montée de l’alpe à mon rythme, quelques dizaines de mètres devant lui. Au sommet, il me dépasse « sur la plaque » et effectue une descente « à font » jusqu’au Verney me laissant loin derrière. Je l’aperçois à nouveau au début de la montée de Vaujany où j’avais bien l’intention de le rejoindre. Je suis revenu à 10 m à l’entrée du village mais l’arrivée se situait au Collet, 2 km plus haut ; 2 km que je ne connaissais pas … et qui m’ont cassé physiquement et mentalement.
Conclusion : +/- 1’ de perdue sur 2 km ; l’animal blessé est en voie de guérison.
Fin de l’acte 2
Acte 3 – la marmotte 175 km – 5000 d+
Départ à 7 h pour tous les deux mais avec Julien prioritaire. Je pars à mon rythme sans m’occuper de personne, étant déjà persuadé que je ne le verrai qu’à l’arrivée. Tout se passe bien jusqu’après le ravitaillement de Valloire où j’ai commencé à perdre mes sensations : presque tout à gauche avant le Plan Lachat ! Comment allais-je finir ? Dans ce cas, il n’y a qu’une solution : au courage. Ce fût donc galère jusqu’au sommet du Galibier. Un bon ravitaillement à 2650 m, se refaire une petite santé dans la descente en trouvant un bon groupe (pas facile, car fort vent de face), trac dans la traversée de certains tunnels, la vallée, et de nouveau un bon ravitaillement à Bourg d’Oisans avant d’enchainer les 21 virages où je n’étais guère mieux que dans le Galibier.
Conclusion : deuxième partie très difficile mais +/- 15’ de mieux qu’en 2010. Quand à Julien, il termine 30’ avant moi en ayant connu un début de course difficile. L’animal est guéri !
Fin de l’acte 3
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