samedi 23 juillet 2011

24H de Tavigny

Par Damien Bosberg
24 heures de Tavigny Tandis que certains s’amusent à dompter la montagne, d’autres défient le temps. Les 24 heures de Tavigny sont tout doucement entrain de devenir une institution. Pour notre première participation voilà 4 ans, nous avions battu sur le fil « l’invincible » armada du team longchamps. Il y a 2 ans, ce sont des équipes liégeoises qui trustaient les premières places, nous finissions quand même cinquième. Cette année, ayant du mal à composer une équipes, avec seulement Jacques Flasse, Alain Tilmant, Charles Perreaux, Patrick Génicot et moi, je fis appel à Rudy Lengler de me dénicher 4 coureurs du club de La Roche, en l’occurrence Patrice Octave, Jean-Jacques Beaudoin, Rudy Thomas et Charles Racot. M’étant inscrit comme team de lux, je fis rajouter HVC La Roche dans l’appellation. Rendons à moitié à César, ce qui appartient à moitié à César. Samedi matin, préparation du camping. Rudy L nous a trouvé une caravane et une tonnelle comme quartier général. Certains optant pour une tente, d’autres pour dormir dans leur véhicule, seul Charles P est décidé à loger à la belle étoile, avec un matelas ayant déjà visiblement beaucoup servi, et quelques couvertures je pense données par l’armée du salut. Le tableau me faisant plus pensé à « Slobodan sous les ponts de Paris » que d’un « Martine au camping ». Départ 16 heures, Nous lançons Charles Racot dans les premiers tours, où, en général, se trouvent tous les cadors. Pour preuve, Eric Ska, qui roule pour son école, s’est amusé pendant plus de 2 heures, seul en tête avec plusieurs relais de Longchamps. Impressionnant. Nous finissons la première heure en septième position, puis commençons tout doucement à remonter un par un les équipes qui nous devancent. Cinquième la deuxième heure, quatrième la quatrième heure, troisième la cinquième heure puis deuxième la sixième heure. Nous roulons 4 tours de + ou – 13 minutes 30, soit un peu moins d’une heure chacun. La nuit tombe, la température devient glaciale. Slobodan Perreaux décide d’écourter sa tentative extérieure et rejoint la caravane. On a frôlé des températures proches du zéro, des pares brise étant givrés. La nuit fut prolifique. Ayant une équipe homogène, nous comptons 2 tours d’avance sur les troisièmes, mais trois de retard sur le team Longchamps que l’on ne reverra plus. Durant mon relais nocturne, je me retrouve avec Lance de Remich qui roule 4 heures de suite, non pas pour les vî femme di pu de cinquante ans, mais qui a monté une équipe de membre de sa famille. Petit moment de stresse vers 11heures, quand la troisième équipe vient de passer sous les 2 tours de retard, Rudy Lengler monte en selle et leur met 4 minutes dans la vue en 2 tours. Ca, c’est fait… Les places ne changeront plus, avec un Longchamps qui nous enfile 5 tours, mais nous achevons avec 2 tours d’avance sur l’équipe grand-ducale qui nous suivait. On visait un top 10, on espérait un top 5, on révait un podium, autant dire que cette deuxième place était tout à fait inespérée. Après une abstinence éthylique de 24 heures, en tout cas pour beaucoup, nous nous lançons dans une réhydratation intensive dans cette fin d’après-midi ou le soleil fait son grand retour. Superbe week-end, 24 heures de plaisir et une cohabitation parfaite avec les gars de La Roche, que l’on reverra de nouveau à la crique. Merci à vous. Dans deux ans, on remet ça, avec une équipe team de lux au complet, j’espère, sachant que l’on aura une équipe alliée de luxe avec La Roche Damien

dimanche 17 juillet 2011

Le trophée de l'Oisans (par Philippe Evrard)

Le Trophée d’Oisans Arrivé dans la vallée de l’Oisans le lendemain de l’ardéchoise, j’ai pris une semaine de vacances pendant laquelle je suis quand même allé reconnaître la montée de l’alpe par Villard-Reculas ainsi que la montée de Vaujany. La première rencontre avec Julien s’effectue lors du retrait des dossards à Vaujany. Rendez-vous est pris pour le lendemain matin ; départ 7h15 à proximité du lac du Verney. Acte 1 – La Vaujany 174 km - 4000 m d+ N’étant pas prioritaire, je suis arrivé très tôt au départ, avant même (et cela sans le savoir) la mise en place de la séparation prioritaires – non-prioritaires ! Cela m’a permis de me glisser involontairement au tout premier rang pour le départ …. au désespoir de Julien qui, en arrivant plus tardivement, aperçu un maillot TDL bien devant lui. Une fois le départ donné, il dépensa alors une énergie sans compter pour finalement revenir à ma hauteur aux ¾ de l’alpe du Grand Serre avec une roue avant dépressurisée qu’il estima de pas devoir regonfler avant le sommet … ce qui lui coûta un nouvel effort pour revenir dans le Valbonnais. Nous poursuivons alors ensemble, en compagnie de Jacques Chouffart (club d’Aywaille) via le col d’Ornon jusqu’au pied de la montée vers Villard-Reculas où Julien commença à payer ses efforts démesurés auxquels il faudra y associer encore des ennuis mécaniques (en bref, une journée de m… pour lui). La deuxième boucle étant beaucoup plus difficile que la première (montée vers Villard-Reculas, Alpe d’Huez, col de Sarenne) chacun poursuivi alors à son rythme pour arriver à la courte (5 km) mais combien difficile ascension vers Vaujany. Les circonstances ci-mentionnées m’ont permis de terminer avant Julien ; c’est donc avec un animal blessé que j’allais enchainer les autres épreuves du trophée… Fin de l’acte 1 Acte 2 – Le prix des rousses 40 km - 1600 m d+ Parti 5’’ derrière Julien, j’effectue la montée de l’alpe à mon rythme, quelques dizaines de mètres devant lui. Au sommet, il me dépasse « sur la plaque » et effectue une descente « à font » jusqu’au Verney me laissant loin derrière. Je l’aperçois à nouveau au début de la montée de Vaujany où j’avais bien l’intention de le rejoindre. Je suis revenu à 10 m à l’entrée du village mais l’arrivée se situait au Collet, 2 km plus haut ; 2 km que je ne connaissais pas … et qui m’ont cassé physiquement et mentalement. Conclusion : +/- 1’ de perdue sur 2 km ; l’animal blessé est en voie de guérison. Fin de l’acte 2 Acte 3 – la marmotte 175 km – 5000 d+ Départ à 7 h pour tous les deux mais avec Julien prioritaire. Je pars à mon rythme sans m’occuper de personne, étant déjà persuadé que je ne le verrai qu’à l’arrivée. Tout se passe bien jusqu’après le ravitaillement de Valloire où j’ai commencé à perdre mes sensations : presque tout à gauche avant le Plan Lachat ! Comment allais-je finir ? Dans ce cas, il n’y a qu’une solution : au courage. Ce fût donc galère jusqu’au sommet du Galibier. Un bon ravitaillement à 2650 m, se refaire une petite santé dans la descente en trouvant un bon groupe (pas facile, car fort vent de face), trac dans la traversée de certains tunnels, la vallée, et de nouveau un bon ravitaillement à Bourg d’Oisans avant d’enchainer les 21 virages où je n’étais guère mieux que dans le Galibier. Conclusion : deuxième partie très difficile mais +/- 15’ de mieux qu’en 2010. Quand à Julien, il termine 30’ avant moi en ayant connu un début de course difficile. L’animal est guéri ! Fin de l’acte 3
Acte 4 – Grimpée de l’alpe Départ groupé ; pas possible pour moi de tenir la roue de Julien. Je suis vidé. L’animal est revigoré. Fin de l’acte 4 À noter que les entractes furent très agréables. Nous partagions le même camping, ce qui nous a permis de disserter de tout et de rien des heures durant. Julien m’a également fait découvrir des corniches superbes dans la région lors d’une ballade tranquille pendant laquelle nous avons même pris le temps de poser nos vélos pour admirer les paysages. Suite et fin : retour au pays pour Julien ; un petit tour au Ventoux pour moi où je peux effectuer une grimpée sans chrono, en profitant au maximum de la beauté de la région.

mercredi 6 juillet 2011

Le Raid des Alpilles (par Frère Tuck)

En ce mercredi 1 juin nous sommes 9 à partir à Saint Rémy de Provence pour y effectuer un séjour cycliste avec comme point d’orgue le Raid des Alpilles. Qui dit Provence dit soleil…. Et non nous avons eu de la pluie tous les jours. A notre arrivée le mercredi soir Jessica, Julien, Francis et lpd6s nous avais préparé un super repas. Le programme du jeudi prévoyait une randonnée de 80 kms à Châteaurenard, mais à notre réveil il drache, après beaucoup d’hésitation nos nous y rendons à 7 (Marianne, Thierry, Marcel, Lpd6s, Francis, Thomas, René) et là surprise il n’y à que 3 cyclistes sur le parcours, donc 10 avec nous !. Nous effectuons 50 kms avec un cycliste local comme guide. A notre retour nous avons droit à une réception chaleureuse de la part des membres du club local. Nous raflons 2 trophées (hein Marianne) sur les trois. Le programme du vendredi est le suivant : ascension du Ventoux par Bédoin (hé oui on ne peut aller chez Thierry sans passer par le Ventoux ou le baptême au mont Bouquet). Nous avons RV à Bédoin avec les cyclistes du Vélo Passion de Vaux sur Sûre et notre cher Joss. En fin de journée nous passons prendre nos dossards et plaques de cadre à l’accueil du Raid des Alpilles . Le samedi jour de la cyclosportive, surprise le coach déclare forfait pour cause de refroidissement. Avant le départ une grosse drache crée une première sélection (exit Alain Prost- dossard 1). Nous n’auront plus de pluie avant l’arrivée. Pour ce qui est de la cyclo avec les français on sait à quoi s’en tenir, très peu veulent rouler et prendre des relais mais suivre ça ils savent faire. Alors nous tournons à 4 ou 5 les quinze autres suivent. Il y a pas mal de vent et à force de rouler les forces commencent à manquer et je saute du groupe à 20 kms de l’arrivée laissant partir Francis et Lpd6s . Je termine à ma main. Le dimanche est consacré au traditionnel décrassage pour certains et au nettoyage pour d’autres. Retour dans nos pénates vers 1 h du matin après un très agréable WE humide en Provence