samedi 27 juin 2009

Les transalpeurs

A l'instar de 97% de la population mondiale qui connaît le nom de Michaël Jackson, au moins 97% du TDL connaît la Transalp.
Cette semaine les seigneurs reprennent la route de l'Allemagne à l'Italie, via l'Autriche et la Suisse. Pour les autres, à défaut de pédaler, RDV sur le blog http://teamdeluxtransalp.skynetblogs.be/category/1189535/1/Algemeen
Ainsi que sur le site officiel http://www.tourtransalp.de/ Pour ceux qui sont tous les jours sur leur PC sur le coup de 9h, il y a un live avec une webcam sur la ligne de départ !
Quelques chiffres : 7 étapes pour un total de 877 km et 18.400 mètres de dénivelée. 1.100 participants. 3 équipes du TDL : Phil et Thierry, Francis et Marc et Emile avec Martin.
Bonne routes les gars !

vendredi 26 juin 2009

Le tour de France d'Alex (4)

Dimanche 21 juin : TARASCON-SUR-ARRIEGES - SAINT MARIE DE CAMPAN : 202 km Dénivelé : 3905 M Aujourd’hui, j’ai franchi 6 cols ( le col de Port, le col du Portet d’Aspect, Le col de Buret, le col des Ares, le col de Peyresourd et le col d’Aspin). C’est ma meilleure étape, les cols pyrénéens me conviennent décidément mieux que ceux des Alpes et je me suis vraiment bien amusé. Ce soir, je dors au pied du Tourmalet, mon col préféré. Lundi 22 juin : SAINTE MARIE DE CAMPAN - TARDETS SOROHLOUS : 166 KM Dénivelé : 3715 M Deuxième étape de légende avec les cols de Tourmalet, Soulor, Aubisque et Marie Blanque. J’ai traversé des paysages « 5 étoiles », la météo était exceptionnelle et il y avait peu de circulation (cela change de la Côte d’Azur) mais beaucoup de cyclistes. C’était presque le paradis en somme ! Demain, j’entame le retour vers la Belgique. Mardi 23 juin : TARDETS SOROHLOUS - PARENTIS EN BORN : ( 30 km du bassin d’Arcachon) 230 km Dénivelé : 1475 M De nouveau 25 km en trop. La cause ! Des sorties de pistes cyclables manquant cruellement de panneaux de direction. Excepté une centaine de km vallonné dans le pays Basque, le parcours était plat et monotone mais un vent de face dans les landes en accentuait la difficulté. Jusqu’à présent, physiquement je gère assez bien. J’ai les jambes un peu dures en début d’étape mais cela s’arrange au fil des km. Du côté récupération, j’ai de la chance car je dors bien et je mange très bien (énormément). Mercredi 24 juin : PARNTIS EN BORN - LA ROCHELLE : 264 km Dénivelé : 395 m Aujourd’hui, le dénivelé était anecdotique mais un parcours tout plat, avec en plus un vent de face, c’est très dur car il faut pédaler sans arrêt donc pas de répit pour les jambes. J’ai quand même eu l’occasion de me reposer un peu lors de la traversée de la Gironde en bac. Sur les 264 km parcourus, j’en ai passé 24 à la chasse à l’hôtel et c’est finalement vers 20h30 que j’ai réussi à ma dégoter un logement. Ouf ! je me voyais mal dormir à la belle étoile même par beau temps.

jeudi 25 juin 2009

Le Grand Fondo Eddy Merckx

Par Pierre-Henry Arrivée à Hamoir vers 7h45 et une pluie froide se met à tomber. L'échauffement a finalement lieu dans la voiture (température 22° ventilation 2) L'averse n'est que de courte durée et je me dirige vers la ligne de départ. Francis et Olivier partent avec les aigles de la route ; Thierry, Mathieu Louis et moi-meme avec le bétail. En ce qui me concerne, départ rythmé mais prudent, en effet je ne sais pas trop comment vont aller les jambes après une semaine au ventoux. Elles sont un peu lourdes pendant les 20 premiers km de plat qui sont menés à vive allure (pour moi) et je suis content de voir arriver Chambralles. Ah quel plaisir ce compact moulinex. Je rejoins Francis qui a perdu un bidon. Ca commence mal. Thierry est juste derrière. Pendant ce temps, Olivier et Mathieu, partis comme des flèches, sont avec les leaders. Les descentes sont rendues dangereuses par l'humidité. J'évite 2 chutes, un gars est étendu sur le bitume. Les cotes s'enchainent. Je monte le Stockeu très calmement et salue le cannibale au passage. Vers le km 100 une pluie glaciale refait son apparition. Les muscles se raidissent et les crampes commencent à pointer le bout du nez. Un solide casse dalle accompagné d'un remoulinage express dans Werbomont s'imposent. Quelques coups de poing sur le quadriceps m'aident à virer ces vilaines crampes. Pendant ce temps Olivier, abandonné par ses jambes, jette l'éponge et rentre sur Hamoir. Il gagne un ticket retour à la case bétail pour l'an prochain. Super ravito à Ferrière et distribution de fioles de potion magique 3action. L'enchainement trou de Ferrière - Roche à Frene - vieux fourneau fait des dégats. Un pauvre gars va y décéder suite à un arret cardiaque. Paix à son ame. Je reste bien calé dans un peloton et donne tout ce qui me reste dans les dernières cotes. Arrivée à Hamoir après 5h47 d'efforts. Objectif perso des 6h accompli. Thierry et Francis terminent respectivement leur préparation à la transalp en 6h07 et 6h12. Bravo. Super perf de Mathieu Louis en 5h09. A noter l'excellent temps d'un autre Borquin, Eddy Antoine en 5h41. Bonne route aux transalpeurs et à samedi pour les transardenneurs.

dimanche 21 juin 2009

Le tour de France d'Alex (3)

Samedi 13 juin : LE PETIT BORNAND – VALLOIRE 175 km Dénivelé : 3106 M Difficile étape de haute montagne avec les cols De la Madeleine, du télégraphe, du galibier et montée Jusque Terre rouge Cette après-midi, je suis resté bloqué au col de la Madeleine pendant plus de 2 h 30 par la course « le Dauphiné ». Petit repos forcé qui m’a permis de regarder des pros gravir ce col mais, cette pause m’a mis en retard et je suis arrivé à plus de 20 h 30 à l’hôtel. Dans l’ensemble, je suis en bonne forme mais j’ai un passage à vide à peu près tous les jours de 14 h à 16 h à cause de la chaleur (au moins 30°). Dimanche 14 juin : VALLOIRE - JAUSIER : 149 km Dénivelé : 3601 m De nouveau une grande étape de montagne Aujourd’hui, mon parcours représentait une étape de légende avec pas moins de trois HC ( le Galibier - l’Izoard - le Vars ) c’est-à-dire plus ou moins 60 km d’ascension de col. Ce soir je me sens bien mais je suis fatigué et je pense faire une étape plus courte demain. Lundi 15 juin : JAUSIER - ST MARTIN VESUBIE 108 km Dénivelé : 2610 m En route vers la Provence par une série de cols Comme le Turini, col de Nice… J’en suis à ma troisième étape de grande montagne dans les Alpes. Aujourd’hui, j’ai passé le toit de mon tour de France qui culmine à 2515 m. La chaleur était très forte dans le col de St Martin et j’ai déjà ressenti les effets néfastes du mistral. Ce soir, j’ai élu domicile au pied du col de la Madonne de Fenestre et je vais profiter d’une soirée un peu plus longue pour bien me réhydrater.

Mardi 16 juin : ST MARTIN VESUBIE - GREOLIERES : 147 km Dénivelé : 3057 m Déjà sept jours que j’ai entamé mon tour de France et c’est ma septième étape sur huit. J’ai été surpris par la difficulté du parcours durant les 20 premiers km mais les paysages extraordinaires de l’arrière pays niçois valais bien ces efforts. Malheureusement, une circulation infernale rendait les routes dangereuses. Le mercure dépassait allégrement les 30 degrés, alors, par sécurité et pour économiser mes forces, j’ai décidé de raccourcir mes étapes. Demain, au programme, la traversée des gorges du Verdon. Mercredi 17 juin : GREOLIERES - LAMANON (Salon de Provence) : 224 km Dénivelé : 2296 m De nouveau un parcours vallonné ce jour car j’ai, comme prévu, traversé le gorges du Verdon passant ainsi des Alpes de Haute Provence aux montagnes du Lubéron. Aujourd’hui la chaleur était étouffante et j’ai beaucoup souffert l’après-midi. Jeudi 18 juin : LAMANON - CAP D’AGDE : 204 km Dénivelé : 401 m Etape de plaine de transition, des Alpilles vers la grande bleue en passant par la Camargue. Le passage obligé de 4 -5 grandes villes s’est révélé difficile en raison de nombreux travaux et d’une circulation infernale. C’est d’ailleurs à cause de ces travaux que je me suis trompé et que j’ai fais 30 km pour rien.

Vendredi 19 juin : CAP D’AGDE - ILLE-SUR-PET : 164 km Dénivelé : 1787 m Aujourd’hui, j’ai décidé de rentrer dans les terres pour éviter les villes et leur circulation de dingue. Je suis passé par les vignobles Aude, les côtes de Corbières et le pays Cathare. Ce soir, je suis contrarié car j’ai égaré mon carnet de route et perd ainsi l’espoir de voir mon tour de France homologué. Enfin, tant pis, je vais remplacer ce carnet par une feuille volante pour les contrôles On ne sait jamais ! Ah, j’ai failli oublié, pour couronner le tout, j’ai été pris dans un orage et copieusement arrosé. Ce n’était vraiment pas mon jour !

Samedi 20 juin : ILLE-SUR-PET - TARASCON - SUR - ARRIEGES : 150 km Dénivelé : 2912 M Au programme de l’étape de ce jour, trois cols dont le redoutable col de Pailhières. Les dix derniers km de ce dernier présente une déclivité de 8,5 % de moyenne. J’ai dû en plus me battre contre une forte tramontane. Ce soir, j’ai élu domicile dans un petit hôtel recommandé aux cyclo. J’y ai eu droit à la meilleure table où j’ai mangé un menu du terroir de derrière les fagots et où mon vélo est logé dans la salle des petits déjeuners au lieu de la remise. Cela m’a fait oublié mes déboires de hier et je suis impatient de me lancer à l’assaut de la 1ère de mes 2 étapes comprenant les grands cols pyrénéens.

jeudi 18 juin 2009

Transalp Training camp TDL chez M'sieur et M'dam Cacheux à Malbouhans.

Par Phil et Thierry
Day 1 En préparation à la Transalp, l'équipe TDL et TDLSL au complet ainsi que Monsieur X. Jeudi après midi, chargement pour la 100 ème fois de la TDL mobile ( nouveau modèle avec un moteur 30 chevaux plus puissant tout cela pour supporter le poids de 4 vélos toujours plus légers). Ajoutez y une sauce spaghet, 3 seaux de Malto, 1 tonne d'hydrixir, 42 sprint air pour Francis ( soit un sprint air tous les 150 mètres pendant la montée de la planche des Belles Filles) et pour le repas du vendredi soir un poulet de 6 semaines. Le départ, tradition oblige, fut retardé de 45 minutes. Adieu veaux, vaches, cochons et (surtout) arrêt pipi. Arrivée chez M'sieur et M'dam Cacheux où nous faisons connaissance avec leur bouffeur de couilles, un Rotweiler, qui nous obligea, malgré que nous ne devions pas nous entraîner ce jour là, à travailler le sprint (court) départ non lancé de la TDL mobile pour arriver dans le hall d'entrée sans perdre la moitié de nos muscles fessiers. M'dam Cacheux nous préviendra également qu'il n'est pas question de se désaltérer dans le village faute de débit de boisson. Que faire? Le TDL ayant oublié ses provisions liquides, nous ne pouvions décemment boire le malto et l'hydrixir prévu pour la course du surlendemain. Nous sommes donc parti à la recherche d'un bar ( de préférence sans tabac) pour étancher notre soif légendaire. On vous passe les détails qui n'ont pas retenu notre attention. Nuit tout ce qu'il y a de + nuit à la campagne : chant du coq toute la nuit, les poules qui lui répondent en écho, le chien qui aboie, le chien du voisin qui répond, les cloches de l'église qui sonnent tous les quarts d'heure, le tout sans parler des bruits émis par nos sangliers ardennais. Bref une excellente nuit sans fermer l'oeil.
Day 2 Réveil de Monsieur X à 6 h du matin afin d'être le 1er sur la ligne à l'ouverture de la boulangerie la + proche ( soit à 8 km). Retour de Mr X au gîte ( sur la pointe des pieds), préparation du kawa et du petit dèj et une fois le tout prêt, réveil en douceur de l'équipe. Départ à 9 h pour un entraînement de 4 h reprenant en grande ligne le trajet du petit parcours des 3 ballons , soit le col de servance et le ballon d'alsace. Petit coca au sommet et retour au gîte. Douche, repas, sieste, telle une journée à la translap. 17 h : inscription où nous retrouvons Martin ( TDLI ( team de lux international)), Marc (TDLL ( team de lux lux) et Richard venu sur un coup de tête. Nous notons la défection de dernière minute d'Augustin ( pour rappel certificat non reçu à ce jour) et pourtant cela faisait 15 j que la Météo annonçait un temps digne d'un mois d'Août. Retour au gîte où les discussions allèrent bon train, en français, Anglais, Allemand et Luxembourgeois ( le TDL s'internationalisant, il va falloir engager des interprètes...). Suite au sondage effectué sur un échantillon (représentatif) du TDL, la sauce spaghet qui vous faisait l'effet d'une brique dans le ventre a été remplacée par une sauce nettement + digeste ( merci Madame X, n'oublie pas d'envoyer la recette à Francis). Nouvelle nuit à la campagne ( la basse cour s'étant agrandie suite à l'arrivée de 2 marcassins). Sur le coup de 22 h, Richard nous quitta, le gîte n'ayant qu'une toilette, il ne voulu pas prendre le risque de galvauder sa course pour une grosse communion non livrée à temps et à heure ( ceux qui le connaissent comprendrons).
Day 3 Enfin la course, réveil à 5.30 pour cette équipe inhabituelle et internationale. Sans Didier et Richard, la salle de bain garde le plus souvent sa porte ouverte, les préparatifs et le ptit dej vont bon train, secondés par Monsieur X. 6.30 départ à vélo vers Champagney. Arrêt pipi et entrée dans le sas. Pas de prioritaire ici. Là on retrouve frère René qui loge avec les tournaisiens (on n’est pas assez bien pour lui ?). Il pensait que Bernard, notre ravitailleur et photographe du jour serait là et lui avait préparé une musette de ravito qui restera sur le trottoir puisque Ben était déjà en route pour le premier point photo. Il nous fait part des avancées de sa mission (corrompre et engager les lacremans chez nous) et on se rend bien compte qu’il tente de nous doubler et que sous son maillot TDL, il possède déjà un slip lacremans joli.
5’ avant le départ et Thierry tente sans succès de boire la poudre de son bidon où il n’y avait pas d’eau (de plus en plus léger !), Merci René pour la musette et ses bidons en trop. Conditions climatiques excellentes, tant pis pour les pas venus…. Tous sur le grand parcours sauf Phil qui de nouveau s’est inscrit sur le circuit pour femmes, nains et impubères. Ils sont partis cinq minutes derrière les seigneurs mais c’est avec le premier groupe qu’il nous dépasse dans les premiers contreforts de Servance.
Richard, sur un coup de rail, perdra son bidon. Malheureusement dans la descente du grand ballon, c’est, après son coup de tête, de 22 heures, de rail qu’il reçut un coup du sort sur la clavicule…. Exactement le même qu’au tour de Lombardie : virage à droite, pneu qui éclate et la clavicule qui se divise, le casque qui se fend et le genou qui s’égratigne. Son vélo est toujours chez les experts mesamis afin d’exclure tout acte malveillant et des chirurgiens vont s’assurer de la bonne qualité de l’os et le renforcer par une pièce métallique (du plomb dans l’aile ?)
Au col d’Oderen, lieu du premier ravito privé, la TDLmobile, envoyée par GPS vers d’autres cieux n’était pas là à temps, Martin n’y prêta pas attention, ni René, encombré, mais Thierry, sans ses w-cup horaire était sur le point d’abandonner quand Ben apparut enfin tel un sauveur. La Planche des Belles Filles se présenta à tous les membres du TDL excepté Quentin qui était dans un jour sans. Il faut noter que l’ordre d’arrivée est l’ordre de passage au sommet du col de Servance, soit se disent certains, 180 km pour rien !
Après avoir récupéré et récupéré Richard et son vélo, 35 km de descente vers le repère de Mdame et Mssieu Cacheux. Voici donc 245 km de route qui méritent bien un peu d’agrément nous disons nous devant un apéro. Richard sera raccompagné par Lux assurance aux bons soins de Marc. Sa voiture reprendra la route conduite par des chauffards le lendemain, les procès suivront….
Petit resto et plumes, le stage n’est pas fini.
Day 4 Martin, Ben, Phil, Francis et Thierry en sont persuadés, la maison est hantée. Après une enquête auprès du vieux voisin qui martèle sa faux dès potron-minet, il s’avère que c’est un ancien scieur de bois qui est venu nous casser les oreilles dans toutes les chambres. Le réveil fut un peu plus lent et douloureux que la veille. Phil ayant perdu on ne sait quel pari se rasait enfin et minutieusement ses belles guibolles de tracteur gaumais Nouvelles course aux petits pains aux myrtilles par Ben qui aura été un vrai chaperon pour nous ce w-end. On ze road vers 9.45 : Francis pense à un décrassage quand on pense encrassage maximum. Retour vers Champagney pour voir une petite vingtaine de coursiers pour la montée de la Planche dont Madeleine Raskin et son chevalier servant et nous prenons la route de Giromagny pour remonter le Ballon d’Alsace par son troisième versant que nous avons déjà descendu deux fois ce w-end.
Retour au Thillot pour escalader l’aisé col des Croix puis descente et plat allure cyclosportive vers le gîte, soit 100 km pour clôturer le stage. A peine arrivé que la pluie orageuse s’invite. Ablution, casse-croûte, nettoyage, remplissage de la TDLmobile et nous allons porter nos hommages à Mdame Cacheux . Nous réserverons déjà pour l’an prochain, à bon entendeur. Retour sous l’averse vers notre terre de vacances….. Encore la Merckx et bientôt la Transalp, bien que sans Richard clavicule de lion, ….

lundi 15 juin 2009

Les Trois Ballons

L'épreuve des Trois Ballons est réputée pour son dénivelé important.
4195 mètres pour une distance de 204 kilomètres constituent en effet un menu indigeste!
Cependant, les "transalpins" avaient décidé de durcir l'épreuve en ajoutant une reconnaissance de 4 heures la veille de l'épreuve avec ascension de Servance et du Ballon d'Alsace au menu et un décrassage le lendemain de 100 kilomètres et à nouveau ascension du Ballon d'Alsace et col des Croix.
Voilà dressé le tableau , maintenant quelques détails de notre séjour vosgiens.
Nous sommes arrivés le jeudi soir, et après s'être installés au gîte , nous sommes allés goûter les boissons locales , j'ai cité les trois ballons bien remplis mais un peu petits!
Après une nuit de repos (ronflements et sifflements d'abord , puis le coq du voisin a commencé à chanter dès 5 heures du matin)
Petit déjeuner copieux et enfin, le départ à vélo pour une reconnaissance du circuit court de 104 kilomètres avec ascension de Servance et du Ballon d'Alsace.
Phill assure un bon train dans chaque grimpette! Le doc suit pas loin du tout (transalp oblige), ces deux là ne se quittent plus!
Francis assure aussi et ne faiblit jamais!
Moi par contre qui reprend , j'ai éprouvé des difficultés à assurer un train régulier; trop vite au pied et dur dur au sommet!
Le vendredi après le retrait des dossards , retour au gîte et accueil de Marc,Richard et Martin (le copain de Phill) repas spaghettis et dodo (plus de ronflements mais toujours le coq aux mêmes heures)!
Samedi jour J:
Lever matinal. tout le monde s'affairent à la préparation des bidons , du ravitaillement, du déjeuner, des vélos et enfin tout le monde est prêt.
Je dois gérer les ravitaillements; rendez-vous le col d'Oderen aux kilomètres 52 et auparavant je passe au col des Croix pour tirer quelques clichés.
puis fort du G.P.S. je rejoins Oderen mais hélas par l'arrière du col!
Je grimpe donc le col avec un angoisse grandissante vu que je croise déjà les premiers et enfin le sommet mais Martin est déjà passé et Thierry m'attend .je les ravitaille enfin... Ensuite je rejoins Phill lancé à toute allure sur le petit Parcours à l'assaut de la Planche des Belles Filles.
Je grimpe la Planche avec les premiers qui ont fière allure et voici dèjà Phill qui pulvérise son chrono!
Il peut dès lors se permettre une récupération(compex)
on reprend la route vers le deuxième ravitaillement au sommet du Ballon.
Martin arrive déjà, suivi de peu de Thierry, puis c'est le tour de Marc. Encore un peu d'attente et apparaît René qui n'a plus de carburant (cela est normal sur pareille épreuve)! Dès lors nous décidons de le ressourcer et il repart de plus belle!
Ensuite une attente trop longue et une nouvelle nous parvient: "un gars de votre groupe a chuté".
Francis ou Richard? On descend donc en contresens et on croise Francis qui présent sur le lieu de l'accident, nous raconte que Richard est tombé et a été transporté à l'hôpital à Thann.
On téléphone donc à Richard qui nous rassure un peu (clavicule cassée mais il peut quitter l'hôpital.
On le récupère donc à Thann puis direction la Planche où tous sont déjà arrivés.
Quentin, pas à son affaire sur cette épreuve a abandonné!
on patiente encore deux heures , on récupère le vélo de Richard et on rentre au Gîte.
Marc va ramener Richard chez lui. Il faut encore souper.
Au programme du dimanche 4 heures de vélo avec ascension du Ballon et du col des Croix.
Douches, rangement du gîte et retour.
On ramène la voiture de Richard à qui on souhaite un prompt rétablissement!
On souhaite enfin que la guigne présente cette année prenne aussi ses vacances!
Courage Richard et espérons aussi qu'Emile puisse participer à la transalp!

Le tour de France d'Alex (2)

Mardi 9 juin : STENAY – CHATEAU-SALINS : 156 km Dénivelé : 1247 m Etape de plaine pour le prologue : plaine et plateau lorrain Le parcours de ce prologue ne présentait pas de grandes difficultés. Mais, la météo ne m’a pas fait de cadeau et un vent latéral soutenu a rendu l’étape plus difficile que prévu (les bagages représentant en plus un handicap). Mercredi 10 juin : CHATEAU-SALINS - GRAND BALLON : 216 km Dénivelé : 3697 m Etape de moyenne montagne avec 11 cols vosgiens Aujourd’hui, la météo s’est montrée plus clémente, peu de pluie, peu de vent et une température idéale pour la pratique du vélo. Cette étape de montagne me convenait mieux et j’ai trouvé plus facilement le bon rythme. J’ai beaucoup apprécié la route des crêtes.
Jeudi 11 juin : GRAND BALLON – CHAUX NEUVE : 227 km Dénivelé : 1923 m Etape traversant la franche comté et jura Journée ensoleillée mais de nouveau un vent violent. Ce matin, alors que je descendais prudemment la Grand Ballon à la vitesse de 20km/h, une bourrasque de vent m’a littéralement propulsé du côté gauche de la route et j’ai éprouvé les pires difficultés à rejoindre le côté droit. Là, je dois dire que mes puls ont grimpé en flèche. Petit commentaire touristique : la route en toboggan dans le Jura est très jolie.

Vendredi 12 juin : CHAUX NEUVE – (FLUMET) LE PETIT BORNAND 206 km Dénivelé : 2671 m Etape de montagne avec 3 cols : Serra, St Jean de Sixt et Aravis Premier petit contretemps. J’ai fait une erreur de parcours de 40km dans le parc naturel du Jura et me retrouve donc dans le village « Le Petit Bornand » au lieu d’être à Flumet (je vais donc être obligé de revoir mon parcours). J’y ai dégoté une pension de famille qui, petite anecdote, reçoit chaque année la visite du Président Sarkozi (eh oui !). Aujourd’hui encore, le temps s’est maintenu au beau fixe avec de la chaleur dans les vallées où, petit point négatif, il y a beaucoup de circulation. J’éprouve toujours de bonnes sensations avec l’impression d’une amélioration de jours en jours. Pourvu que ça dure car c’est loin d’être fini !

lundi 8 juin 2009

Le tour de France d'Alex (1)

TOUR DE FRANCE ------------------------- Voici certaines infos sur l’itinéraire du Tour de France que je tenterai d’effectuer du 9 juin au … en solitaire et avec bagages ( 12-13 kilos) Ce parcours officiel a été crée par l’US Metro à Paris. Il est long de 4800 à 5000 km (60 points de contrôle obligatoires pour l’homologation du TDF) suivant les options choisies. Il comporte 51 cols à franchir pour un dénivelé de l’ordre de +/- 45000m. Je dois effectuer le parcours en moins de 30 jours (jours de repos éventuels inclus) pour être dans les délais imposés par l’organisateur en catégorie randonneur (60j pour les cyclotouristes). Je suivrai le parcours officiel sauf pour la région méditerranéenne (pour éviter la traversée de grandes villes comme Marseille) que je remplacerai par une traversée de la Provence et des gorges du Verdon. Le kilométrage journalier devrait varier entre 150km pour l’étape la plus courte et 250km pour l’étape la plus longue.
Le week-end de pentecôte, j’ai participé au Raid Provence Extrême en catégorie sans assistance avec une partie de mes bagages (5 kg). J’ai préféré abandonner, à Cereste, après avoir roulé 400 km en 24heures ( 21 heures de vélo) pour 7000m de dénivelé, alors que j’étais encore en relative bonne condition. Pour boucler les 585 km, j’aurai dû rouler 34 heures, ce qui aurait engendré une fatigue physique et mentale excessive 9 jours avant le départ du TDF. Je ne regrette nullement d’avoir choisi la voie de la sagesse. Je dois avouer que dès que ma décision d’abandonner a été prise, j’ai été soulagé tellement le départ proche de mon TDF qui est l’objectif de ma saison accaparait continuellement mes pensées. Le plaisir de rouler ce RPE avait disparu. Statistiques officielles du RPE : 46 partants (ultra et GR) - 32 arrivants Sur 23 partants GR (sans assistance) - 13 arrivants Alex.

Les chouffeurs

La chouffe classic par Phil pas de pelé, un tondu ( willy), un tout seul ( routi) et lpd6s ( le poulet de 6 semaines), soit une représentation des plus restreinte pour le TDL à une épreuve dans la région. Le reste du TDL étant soit au repos, soit collait des affiches pour divers partis, soit s'entrainait en solitaire.
A participation maigrichone, compte rendu maigrichon..... Départ de Houffalize pour cette première édition de la Chouffe Classic qui fait partie du Lotto Cycling Tour ( comme le Tour des Flandres, la Tournaisienne, la Van Pet classic etc....). Environ 1,200 participants partagés sur 3 parcours, 69 km, 101 km et 156,6 km ( 3,000 M dénivelé). Le TDL se lancant dans sur le 101 km quand à Routi, pour se racheter de la Gérol ( où il avait bifurqué par erreur sur le petit parcours), il s'est lancé seul ( suite à une mauvaise coordination interne) sur le ? ou le ? en espérant qu'il n'a pas de nouveau bifurqué par erreur sur le 69 km !
Temps froid ( 9 à 10 dégrés ), parcours empruntant en partie le parcours de la dernière criq ( côte de Mormont, Nisramont, Haussire, Samrée, Odeigne pour enchainer avec Lierneux, Wibrin, La longue Virée, et pour terminer par la terrible côte de la Rue St Roch. Super organisation avec 3 ravitos sur le 101 km et des signaleurs à tous les carrefours. Chouffe offerte à tous les participants au dernier ravito, ce que malgré la tradition TDL, nous avons poliment refusé, sachant que nous devions encore gravir St Roch. Quasi aucun Wallon ( omis vos fidèles serviteurs) , de nombreux Néérlandophones et Hollandais pour ce que l'on peut comparer à une mini - criq . A l'arrivée nous avons profité d'un massage gratuit. A re-faire

vendredi 5 juin 2009

Les Provencaux

Grosse représentation du TDL ( Th, rené, christian, françis, boris, didier, emile, gisèle, lize, richard et Eric) pour ce w-e prolongé en Provence Day 1 Départ éparpillé de notre belle province. Pepeto comme à son habitude est en retard pendant que thierry ronge son frein sur la ligne de départ situé Clos ST Michel à Saint Hub. Départ à 6h 40 au lieu de 6 h. Le seul arrêt pipi prévu sera donc supprimé et nour roulerons à du 180 au lieu de 160 pour rattraper le temps (?) perdu. Les jeunes tourtereaux de Remy Champagne ayant décidé de descendre seuls pour roucouler sans être dérangés par les éternelles re-dites d'histoires de cyclos. Idem pour Richard et Lise. Quant au représentant syndical ( secteur Poste, pour la SNCB former le 18), retenu par une réunion au + haut niveau pour décider d'une ènième grève pour mardi 2 juin ( tiens tiens juste le lendemain de la fête de l'homme à la brouette, quelle coïncidence...), il sera attendu par son chauffeur le dévoué Frère René. Pour l'occasion de ce long w-e en Provence, nous avions réservé, par l'entremise de Thierry, un gîte chez un retraité Belge ( Gaumais pour être précis) coulant des jours heureux à l'ombre du Ventoux.
Arrivée des troupes vers 14 h, petit apéro avec le propriétaire des lieux, sandwichs et 1 er étape de notre triptyque soit 50 km A/R pour prendre nos plaques. Le TDL est en forme, nous roulons à 50 km sans forcer, l'entrainement hivernal et les sorties dominicales organisées par Maitre José portent leurs fruits ( nous profitons de ces quelques lignes pour avoir une pensée émue à ce grand absent de ce qui est devenu un RDV traditionnel).
Gros problème à la remise des dossards, nous recevons chacun une bouteille de vin. Comment transporter tout cela jusqu'au gîte? Boris, le plus fort d'entre nous se dévoue pour se transformer en dromadaire de lux.
Nous devons vite déchanter sur le chemin de retour, nous n'étions pas dans une forme éblouissante à l'aller, simplement le Mistral soufflait dans notre dos. Le retour fut donc plus nettement plus pénible face au vent. Nous laisserons les cerisiers et les terrasses accueillantes De retour au gîte, piscine pour les - frileux, courses pour notre hôte ( eric de son petit nom) et apéro pour la grosse majorité ( pour ne pas dire la quasi totalité) du TDL. Le soir spaga party préparée par le chef Pepeto avec sa traditionnelle spécialité : la sauce bolo à l'américain qui vous fait l'effet, après l'avoir ingurgitée, d'une brique sur l'estomac. Le propriétaire des lieux ayant été se coucher de bonne heure ( âge oblige), nous en profitons pour faire une attaque en règle sur sa cave. Dodo à 23 h, les champions ( dans leurs rêves) se réservant pour la course du lendemain. Day 2 Départ de la Ventoux Beaume de Venise à 8 h pour 140 km et 3,000 m de dénivelé. Le roi Richard est stressé, il n'a pas pu faire son petit popo ni prendre son café à son aise le matin.De plus, durant le trajet jusqu'au départ, son Lapierre, voyageant sur le toit, a pris une branche basse et comme dans le jeu de main, bois bat pierre et sa direction a morflé. Du coup il oublie les clés du porte vélo sur le toit et pour éviter de faire la course en rouleau sur le toit de sa voiture, Emile, son coeq, muni d'un énorme tournevis et d'un masselotte a dû faire sauter le cadenas. Nous conseillons vivement à Emile de garder ces outils dans sa poche pour la transalp, on ne sait jamais. Didier passe 4 fois dans la salle de bain, il est prêt! Dans le box des prioritaires, une forte délégation de la poste belge avec notamment le responsable syndical de Wallonie ainsi qu'un de ses membres. Les autres membres étant à leur place dans les sas suivants. Départ sur les chapeaux de roue pour 30 km jusqu'à Malaucène ( dont 2 cols : Lafare et Suzette). Tous les indicateurs sont au rouge et les compteurs s'affolent. On ne reverra plus Didier.
Au pied du Ventoux, un cycliste TDL sans dossard ?? mais c'est bien sûr, The king Arthur, qui ayant déposé Sir Alex au Raid Provence Extrême, vient faire une pige pour Paul de Marche et Eric entre Malaucène et Malaucène
Un collègue de René nous attendait à 1 km du sommet pour nous remettre une musette de ravito (de vrais pros!!). Malheureusement cette combine ne fonctionnera pas pour Didier qui est arrivé trop tôt (bidons toujours dans la voiture), Pour Francis qui est arrivé trop tard (bidons remis dans la voiture) et pour frère René qui bien que muni de sa musette s'arrêtera encore à chaque ravito officiel pour déguster les spécialités locales. Conditions météo super, vent souvent favorable et frais.... Pas de chances pour ceux qui ne sont pas venus. Arrivée assez groupée bien après Didier. et grosse discussion entre nous. Comment conserver l'esprit festif, au café du coin où 2 tables nous sont éternellement réservées à l'année et ne pas se suicider pour la course du lendemain ? Nous opterons pour un compromis en remplaçant les verres d1/2 litre par des verres de 25cl. Retour à Rochegude, petite douche, petit sac de vêtements propres et on fait les comptes.Eric, Emile et Gisèle avaient prévu d'en rester là. Boris déclare forfait, Francis déclare demi forfait. Direction Manosque où 4 chambres nous attendent pour 8. Arrivée 20H00 et on ne trouve que 3 chambres dans deux hôtels. Souper sur la terrasse servi avec sourire et lenteur par une namuroise et dodo au plus tôt, c'est que la mi-temps. Day 3 Reveil matinal pour ne pas dejeuner vu l'heure matinale. Qui d'une barre énergetique, d'un gatosport ou des restes du dessert de la veille se nourrit en ingurgitant un petit nescafé. Direction Gréoux les bains. Conditions climatiques plus que favorables, Pas de chances pour ceux qui ne sont pas venus....
Avec Liz, nous sommes 7 TDL sur le grand parcours, Willy se déclarant complètement forfait et nous proposant de nous ravitailler sur le parcours grâce à la nouvelle TDLmobile. Mais de Willy, pas de trace sur la course, il suivra uniquement le meilleur de nous, soit Didier, tout de bleu vêtu (?).
On nous avait promis 160 km avec 2600 de déni et nous arriverons avec 152 km et 2000 de déni, ceci pour expliquer que nous ne sommes pas attardés dans cette magnifique cyclosportive. Des paysages somptueux, 3 ravitos, bon flêchage, plein de motos, asphalte le plus souvent lisse. D'un avis commun, la première épreuve ne nous a pas détruits, juste un peu mal au début, mais aucune crampe, aucun coup de barre. La ligne d'arrivée franchie, on peut lâcher la pression.
Didier, arrivé bien avant, discute avec Alain Prost (entre champions). On peut enfin lentement retourner à la voiture, lentement prendre l'apéro et gagner le local pour dîner les derniers (cela devient une coutume). C'est les vacances, enfin ! De nouveau la TDLmobile pour un retour au bercail, soit à Rochegude. On peut confirmer que cette fois Didier a été bien ravitaillé : il y a du sucre partout, sur le volant, la portière, .... Retour à la casa du senor Eric et de la senorita Boris pour apprendre que leur décrassage s'est déroulé sous la pluie. Boris qui devait nous préparer le repas est collé pour sa désertion de la veille et doit rouler 4 heures. On le reverra après l'apéro. Entre hommes, pas de nuages. Patrice le ravitailleur et Arnaud son poulain (top 19 à la ventoux) nous rejoignent avec une bouteille de pastaga et la soirée débute sous les meilleures auspices. Un BBQ du tonnerre, du bon vin et les langues se délient, te souviens-tu de... de même que les blagues.... Selon sa dose et sa fatigue, chacun rejoins sa plume afin que toute la maisonnée se mette à trembler comme savent le faire les cigales. (Quelqu'un peut-il me dire si ils ont enfin quitté les Lacremans pour TDL ?) Day 4
Et le quatrième jour, Dieu créa le R comme Réveil sans reveil, comme Réjeuner sans café, Rallade en vélo, Repos, Retour et RRRRonflements.
Ce jour sacré, pas de boulangerie ni d'épicerie ouverte au village, Phil et Arnaud devront se taper 10 bornes (rassurez-vous en auto) pour nous apporter les croissants. Chacun se lève plic ploc, une fois l'alcool et la fatigue évanouis. En tenue disparate, par de petites routes tranquilles, nous partons pour un décrassage dans les règles (22 km en 59'), même Eric nous accompagnera (il faut dire que pour une fois sa saison n'est pas terminée et que l'EDT l'attend en juillet) et, connaissant bien ses routes nous gagnera le grimpeur à nos yeux et à notre barbe sur le col de l'Aspre, col culminant à 1,168 mètres (enfin, en ajoutant 1.000m…).
Ablution, achat de vin et la photo souvenir sous la treille, on repart pour le pays de la pluie. On laisse le retraité ragaillardi. 7h de route en dépassant un Cervélo de CLM et en souriant aux photographes bleus de cette drôle de voiturosportive. Voilà qui achève un de ces w-end qu'on n'aurait jamais voulu qu'il se termine. A bientôt sur les 3 ballons.