mardi 8 septembre 2009

La Charly Gaul

Par Pierre-Henry
Arrivée à Echternach vers 8h. Emile, Damien et Olivier sont déjà là. Il fait frais ce matin. Premier pipi matinal pour Olivier. Damien me parait super motivé. Il a passé sa soirée à préparer des copions sur les difficultés du parcours. Hélas, la difficulté majeure qu’il va affronter est de faire le trajet Echternach-Vaux-Echternach en 45 minutes pour aller chercher ses chaussures. Forfait pour notre malheureux Damien qui va se reconvertir en distributeur ambulant de rivella. On retrouve Patrick, René, Richard, Ben et Francis au départ. Phil doit etre là aussi mais pas de trace de Thierry. Jean-Paul part dans une heure sur la B. De superbes urinoirs sont placés près de la ligne de départ. Olivier se laisse tenter et va les essayer. Deuxième pipi. Le départ est donné à 9h. Les 15 premiers km sont très roulants et rendus dangereux par les nombreuses voitures venant en sens inverse. Beaucoup de ralentissements. Aie un TDL est arreté le long de la route au km 4. Ouf, ce n’est pas une crevaison, juste une pause pipi. Tiens, il s’agit d’Olivier. Il a vite fait de reprendre sa place aux avant-postes. Je ne le verrai plus avant l’arrivée. Première bosse à Wasserbilig. Il faut monter à un bon tempo pour se retrouver avec un bon groupe au sommet. J’y retrouve Bernard, Patrick, Richard et René. On va rouler un bon bout de temps ensemble.
La première grosse difficulté du jour arrive avec la cote de Walhausen. On monte plus ou moins groupir, Ben nous fait une belle démonstration de sa puissance. On retrouve Damien pour un premier ravitaillement. Le temps de prendre la bouteille de rivella au vol, de m’en foutre plein partout et de remplir mon bidon avec ce qui reste et j’ai déjà perdu quelques dizaines de mètres sur Richard, Ben et Patrick qui basculent au sommet de la cote avec un bon petit groupe. Je me retrouve un peu esseulé et n’ai pas les jambes pour revenir. Je me retourne et voit le père René qui revient derrière avec quelques compagnons de fortune. La chasse est lancée. René Voigt va jouer son role de locomotive à merveille. Les vaches accourent de tous les cotés pour nous admirer passer. Je me contente de rester confortablement installé en première classe à siroter mon rivella et lire mon journal qui me servait jusque là de coupe vent. On recolle au groupe Ben quelques km avant la 2eme difficulté majeure du jour : la cote de Beaufort. Ben prend de l’avance et je m’accroche à Richard et Patrick. René paye ses efforts cash et lache. On retrouve Damien et son damné Rivella. Il ne m’aura pas 2 fois. Je crois que le plus dur est fait au sommet mais je dois lacher le groupe dans les 10 derniers km de faux-plat descendant et arrive quelques minutes plus tard à Echternach. Phil, Olivier et François y sont dèjà. René arrive ensuite, suivi de Francis et Emile. Je me demande combien de fois Olivier a bien pu faire pipi pendant ces 4 heures passées sans le voir. Quelques pils lulu et des metwurst de qualité pour célébrer la journée.

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