vendredi 5 juin 2009

Les Provencaux

Grosse représentation du TDL ( Th, rené, christian, françis, boris, didier, emile, gisèle, lize, richard et Eric) pour ce w-e prolongé en Provence Day 1 Départ éparpillé de notre belle province. Pepeto comme à son habitude est en retard pendant que thierry ronge son frein sur la ligne de départ situé Clos ST Michel à Saint Hub. Départ à 6h 40 au lieu de 6 h. Le seul arrêt pipi prévu sera donc supprimé et nour roulerons à du 180 au lieu de 160 pour rattraper le temps (?) perdu. Les jeunes tourtereaux de Remy Champagne ayant décidé de descendre seuls pour roucouler sans être dérangés par les éternelles re-dites d'histoires de cyclos. Idem pour Richard et Lise. Quant au représentant syndical ( secteur Poste, pour la SNCB former le 18), retenu par une réunion au + haut niveau pour décider d'une ènième grève pour mardi 2 juin ( tiens tiens juste le lendemain de la fête de l'homme à la brouette, quelle coïncidence...), il sera attendu par son chauffeur le dévoué Frère René. Pour l'occasion de ce long w-e en Provence, nous avions réservé, par l'entremise de Thierry, un gîte chez un retraité Belge ( Gaumais pour être précis) coulant des jours heureux à l'ombre du Ventoux.
Arrivée des troupes vers 14 h, petit apéro avec le propriétaire des lieux, sandwichs et 1 er étape de notre triptyque soit 50 km A/R pour prendre nos plaques. Le TDL est en forme, nous roulons à 50 km sans forcer, l'entrainement hivernal et les sorties dominicales organisées par Maitre José portent leurs fruits ( nous profitons de ces quelques lignes pour avoir une pensée émue à ce grand absent de ce qui est devenu un RDV traditionnel).
Gros problème à la remise des dossards, nous recevons chacun une bouteille de vin. Comment transporter tout cela jusqu'au gîte? Boris, le plus fort d'entre nous se dévoue pour se transformer en dromadaire de lux.
Nous devons vite déchanter sur le chemin de retour, nous n'étions pas dans une forme éblouissante à l'aller, simplement le Mistral soufflait dans notre dos. Le retour fut donc plus nettement plus pénible face au vent. Nous laisserons les cerisiers et les terrasses accueillantes De retour au gîte, piscine pour les - frileux, courses pour notre hôte ( eric de son petit nom) et apéro pour la grosse majorité ( pour ne pas dire la quasi totalité) du TDL. Le soir spaga party préparée par le chef Pepeto avec sa traditionnelle spécialité : la sauce bolo à l'américain qui vous fait l'effet, après l'avoir ingurgitée, d'une brique sur l'estomac. Le propriétaire des lieux ayant été se coucher de bonne heure ( âge oblige), nous en profitons pour faire une attaque en règle sur sa cave. Dodo à 23 h, les champions ( dans leurs rêves) se réservant pour la course du lendemain. Day 2 Départ de la Ventoux Beaume de Venise à 8 h pour 140 km et 3,000 m de dénivelé. Le roi Richard est stressé, il n'a pas pu faire son petit popo ni prendre son café à son aise le matin.De plus, durant le trajet jusqu'au départ, son Lapierre, voyageant sur le toit, a pris une branche basse et comme dans le jeu de main, bois bat pierre et sa direction a morflé. Du coup il oublie les clés du porte vélo sur le toit et pour éviter de faire la course en rouleau sur le toit de sa voiture, Emile, son coeq, muni d'un énorme tournevis et d'un masselotte a dû faire sauter le cadenas. Nous conseillons vivement à Emile de garder ces outils dans sa poche pour la transalp, on ne sait jamais. Didier passe 4 fois dans la salle de bain, il est prêt! Dans le box des prioritaires, une forte délégation de la poste belge avec notamment le responsable syndical de Wallonie ainsi qu'un de ses membres. Les autres membres étant à leur place dans les sas suivants. Départ sur les chapeaux de roue pour 30 km jusqu'à Malaucène ( dont 2 cols : Lafare et Suzette). Tous les indicateurs sont au rouge et les compteurs s'affolent. On ne reverra plus Didier.
Au pied du Ventoux, un cycliste TDL sans dossard ?? mais c'est bien sûr, The king Arthur, qui ayant déposé Sir Alex au Raid Provence Extrême, vient faire une pige pour Paul de Marche et Eric entre Malaucène et Malaucène
Un collègue de René nous attendait à 1 km du sommet pour nous remettre une musette de ravito (de vrais pros!!). Malheureusement cette combine ne fonctionnera pas pour Didier qui est arrivé trop tôt (bidons toujours dans la voiture), Pour Francis qui est arrivé trop tard (bidons remis dans la voiture) et pour frère René qui bien que muni de sa musette s'arrêtera encore à chaque ravito officiel pour déguster les spécialités locales. Conditions météo super, vent souvent favorable et frais.... Pas de chances pour ceux qui ne sont pas venus. Arrivée assez groupée bien après Didier. et grosse discussion entre nous. Comment conserver l'esprit festif, au café du coin où 2 tables nous sont éternellement réservées à l'année et ne pas se suicider pour la course du lendemain ? Nous opterons pour un compromis en remplaçant les verres d1/2 litre par des verres de 25cl. Retour à Rochegude, petite douche, petit sac de vêtements propres et on fait les comptes.Eric, Emile et Gisèle avaient prévu d'en rester là. Boris déclare forfait, Francis déclare demi forfait. Direction Manosque où 4 chambres nous attendent pour 8. Arrivée 20H00 et on ne trouve que 3 chambres dans deux hôtels. Souper sur la terrasse servi avec sourire et lenteur par une namuroise et dodo au plus tôt, c'est que la mi-temps. Day 3 Reveil matinal pour ne pas dejeuner vu l'heure matinale. Qui d'une barre énergetique, d'un gatosport ou des restes du dessert de la veille se nourrit en ingurgitant un petit nescafé. Direction Gréoux les bains. Conditions climatiques plus que favorables, Pas de chances pour ceux qui ne sont pas venus....
Avec Liz, nous sommes 7 TDL sur le grand parcours, Willy se déclarant complètement forfait et nous proposant de nous ravitailler sur le parcours grâce à la nouvelle TDLmobile. Mais de Willy, pas de trace sur la course, il suivra uniquement le meilleur de nous, soit Didier, tout de bleu vêtu (?).
On nous avait promis 160 km avec 2600 de déni et nous arriverons avec 152 km et 2000 de déni, ceci pour expliquer que nous ne sommes pas attardés dans cette magnifique cyclosportive. Des paysages somptueux, 3 ravitos, bon flêchage, plein de motos, asphalte le plus souvent lisse. D'un avis commun, la première épreuve ne nous a pas détruits, juste un peu mal au début, mais aucune crampe, aucun coup de barre. La ligne d'arrivée franchie, on peut lâcher la pression.
Didier, arrivé bien avant, discute avec Alain Prost (entre champions). On peut enfin lentement retourner à la voiture, lentement prendre l'apéro et gagner le local pour dîner les derniers (cela devient une coutume). C'est les vacances, enfin ! De nouveau la TDLmobile pour un retour au bercail, soit à Rochegude. On peut confirmer que cette fois Didier a été bien ravitaillé : il y a du sucre partout, sur le volant, la portière, .... Retour à la casa du senor Eric et de la senorita Boris pour apprendre que leur décrassage s'est déroulé sous la pluie. Boris qui devait nous préparer le repas est collé pour sa désertion de la veille et doit rouler 4 heures. On le reverra après l'apéro. Entre hommes, pas de nuages. Patrice le ravitailleur et Arnaud son poulain (top 19 à la ventoux) nous rejoignent avec une bouteille de pastaga et la soirée débute sous les meilleures auspices. Un BBQ du tonnerre, du bon vin et les langues se délient, te souviens-tu de... de même que les blagues.... Selon sa dose et sa fatigue, chacun rejoins sa plume afin que toute la maisonnée se mette à trembler comme savent le faire les cigales. (Quelqu'un peut-il me dire si ils ont enfin quitté les Lacremans pour TDL ?) Day 4
Et le quatrième jour, Dieu créa le R comme Réveil sans reveil, comme Réjeuner sans café, Rallade en vélo, Repos, Retour et RRRRonflements.
Ce jour sacré, pas de boulangerie ni d'épicerie ouverte au village, Phil et Arnaud devront se taper 10 bornes (rassurez-vous en auto) pour nous apporter les croissants. Chacun se lève plic ploc, une fois l'alcool et la fatigue évanouis. En tenue disparate, par de petites routes tranquilles, nous partons pour un décrassage dans les règles (22 km en 59'), même Eric nous accompagnera (il faut dire que pour une fois sa saison n'est pas terminée et que l'EDT l'attend en juillet) et, connaissant bien ses routes nous gagnera le grimpeur à nos yeux et à notre barbe sur le col de l'Aspre, col culminant à 1,168 mètres (enfin, en ajoutant 1.000m…).
Ablution, achat de vin et la photo souvenir sous la treille, on repart pour le pays de la pluie. On laisse le retraité ragaillardi. 7h de route en dépassant un Cervélo de CLM et en souriant aux photographes bleus de cette drôle de voiturosportive. Voilà qui achève un de ces w-end qu'on n'aurait jamais voulu qu'il se termine. A bientôt sur les 3 ballons.

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