samedi 16 juin 2012

La scott 1000 bosses


la Scoumoune (par le coach)


J'aurais pu ne pas vous parler de cette course de Quentin dans le jura où Didier faisait office de mécano et où les chutes de neiges avaient blanchi les routes et annulé le départ, soit 1000 km pour rien. J'aurais pu aussi ne pas vous parler du stage dans le midi de la France de René, parti une semaine après les vacances de Pâques, soit fin avril et où ses cuissards courts étaient restés dans l'armoire et le k-w sur le dos. Je n'imaginais pas non plus vous parler de mon expérience à la cyclosporive "l'héraultaise" où Francis et moi étions prêts à nous défoncer, quand nous avions appris la chute à vélo de Marie-Laure et son hospitalisation. c'est la veille de l'épreuve, quand nous sortions de notre sieste, à l'hôtel, près du départ que nous avions pris connaissance de cette malheureuse chute et bouclé nos valises pour remonter dans le nord.

Non, cette fois, on part tous les trois pour la première cyclosportive de la saison, le championnat de France du printemps pour les français, "les Milles bosses" dans la banlieue de Lyon, 130 km et 2200 de déni



Après un déblocage aux 4 cols, départ vers le sud avec petit crochet par le Véloland de Metz pour les petites dernières emplettes, le voyage nous paraît court, car on ne s'est vu depuis bien longtemps et les histoires de vélos sont longues à raconter. Direction Grezieux-la-garenne pour prendre nos dossards. Nous y arrivons 1/4 d'heure trop tard, mais par chance, les gentils organisateurs réouvrent les portes pour nous seuls et nous remettent les documents, les puces et nous apprennent que la météo du lendemain est changeante.


Nous pouvons donc économiser une 1/2 heure de sommeil le lendemain nous disons-nous en arrivant au Campanile le plus proche.


Préparation des vélos, des tenues, souper plein de pâtes et de sucre lent, petit vin pour bien dormir et extinction des feux à 22.30 après un petit brossage de dents avec le dentifrice du club.



Ce n'est pas par des ronflements que nous sommes réveillés pendant la nuit, mais par une tempête de pluie, vent déchainé, bourrasque...On verra bien demain.

Petit déjeuner en chambre, pluies torrentielles dehors, on allume la tv sur la chaîne météo : alerte orange sur le département, vent à plus de 120km/h... Y faudra s'accrocher quand on l'aura dans la poire se dit-on.

On quitte l'hôtel, une voiture proche de la notre est coiffée d'une grosse branche d'arbre, aie, aie, aie.

Nous arrivons au départ, les coureurs restent dans les voitures, il fait 6°, il pleut, il y a du vent. Nous cherchons tous dans nos sacs si on ne possède pas une couche supplémentaire à se mettre, Didier qui comptait partir en combattant (cuissard court, vareuse courtes et peut-être manchette) revoit sa partition.

Il est inutile d'aller s'échauffer, il s'agirait inutilement que de se tremper. Du départ, des groupes de coureurs regagnent leur voitures et nous signalent que le départ est reporté d'une heure au vu de l'état des routes. Nous obtempérons d'autant plus que les pluies devraient s'amenuiser au fil de la journée d'après les prévisions, mais nous envisageons un retour plus tard, il faut quand même compter 6 heures de route.






A 9.30, nouvelle information, la course est annulée !!! En effet, il y a des branches, des câbles électriques, des crasses de tout ordre qui jonchent le sol des routes à emprunter et dans les descentes, en peloton, le risque est majeur.


O Rage, O désespoir, n'est-on descendu ici que pour remonter ? Que nenni, le TEAM DE LUX, fidèle à lui-même, part rendre les puces et démarre sur le parcours, suivi en cela par bon nombres de cyclistes. Vu l'heure tardive, nous optons pour le petit parcours, et en avant la galère, enfin en avant Didier qui met à profit son déplacement pour s'entraîner mode tout à fond 50*11. René le suit bien, mais moi, j'ai pas le niveau et je dois foncer sans pouvoir respirer entre les bosses pour ne pas perdre mes amis (si il y en a vraiment milles, cela promet !). En plus l'organisation commence son déflêchage. Cela par en floche..... Et la météo me direz-vous ? je ne crains rien avec toutes les couches surajoutées, mais il fait soleil et je baigne dans ma sueur.
Au sommet du premier col (6 km à 6% de moyenne avec des rampes à 19% !) René mouille la prairie en m'attendant, nous repartons de concert à la recherche de Didier, mais des flèches, il n'y en a plus et sa roue arrière est déjà passée depuis bien longtemps. Manifestement nous ne sommes pas les seuls dans l'embarras, mais heureusement, un cycliste local nous guide pour rejoindre l'arrivée avec 70 km dans le compteur. Pas de douche, rinçage à l'eau de Cologne, plateau repas, et quand on rejoint la TDL mobile, Didier nous retrouve, il a accompli le petit parcours complet avec un autre local.

On recharge tout et puis on reprend la route sous le soleil enfin revenu.

René et Didier partiront sur la Route Verte le 08 mai pour briser ce signe indien, pour ma part; ce sera l'Angleterre le 13, mais pas un vendredi, croisons les doigts..



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